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Santé

CDC Afrique : « Monkey Pox » bientôt déclarée urgence de santé publique de portée continentale

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Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) prévoient de déclarer le mpox une urgence de santé publique de portée continentale la semaine prochaine, marquant la première déclaration de ce type dans l’histoire de l’agence.

Cette décision fait suite à une augmentation des cas de mpox à travers l’Afrique en 2024, correspondant au total de 2023 en seulement six mois. Depuis janvier 2022, plus de 38 000 cas et 1 456 décès ont été signalés. Cette année, 10 États de l’Union africaine ont enregistré plus de 14 000 cas et 450 décès, dont 2 750 confirmés, soit 160 % de plus que la même période en 2023.

Les récentes épidémies en Côte d’Ivoire, au Kenya et en Ouganda mettent en évidence la portée croissante du virus. Les infections à Mpox au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda sont les premières enregistrées dans ces pays.

Une nouvelle variante du virus mpox, connue sous le nom de clade 1b, alimente l’épidémie dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) qui s’est propagée aux pays voisins. La RDC, où le mpox a été détecté pour la première fois en 1970 et reste endémique, porte le poids de cette épidémie, représentant plus de 96 % des cas et des décès.
Jean Kaseya, directeur du CDC Afrique, a annoncé jeudi la déclaration imminente, soulignant son importance dans le contrôle de l’épidémie et la mobilisation des ressources. Cette déclaration devrait stimuler la production africaine d’outils de diagnostic et assouplir les restrictions à l’importation de fournitures médicales.

« Cette déclaration renforcera la coordination entre le CDC Afrique et les États membres », a déclaré Kaseya, ajoutant qu’elle accélérerait la recherche et le développement de diagnostics et de vaccins.

Cette décision coïncide avec le fait que l’Organisation mondiale de la santé envisage une déclaration mondiale similaire. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré mercredi qu’un comité d’urgence serait convoqué « dès que possible » pour déterminer si l’épidémie représente une urgence de santé publique de portée internationale.

« À la lumière de la propagation du mpox en dehors de la RDC et du potentiel de propagation internationale en Afrique et en dehors, j’ai décidé de convoquer un comité d’urgence en vertu du Règlement sanitaire international« , a déclaré Tedros lors d’un point de presse à Genève.

Le CDC Afrique à Addis-Abeba, en Éthiopie, constitue un moyen prometteur pour les pays d’investir au niveau national dans le renforcement de leurs systèmes de santé.

Africa CDC

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Actualité

Nord-Kivu : Soupçon d’anthrax en DPS Antenne de Butembo, la vigilance est de mise

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Onze cas suspects de maladie d’anthrax ont été recensés par la Division provinciale de la santé (DPS) antenne de Butembo, au Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo, selon une source médicale. Des animaux malades ont également été signalés et incinérés, a indiqué Damaz Luvavo, point focal du Programme national de communication pour la promotion de la santé (PNCPS) à la DPS de Butembo.

« Nous avons déjà enregistré 11 cas humains suspects d’anthrax, dont un décès. Parallèlement, des animaux malades ont été incinérés », a précisé Damaz Luvavo.

Il a souligné que les échantillons prélevés sur ces cas suspects ont été envoyés au laboratoire pour confirmation. Parmi eux, six proviennent de la zone de santé de Lubero.

« Nous attendons encore les résultats des analyses pour confirmer s’il s’agit bien de l’anthrax », a-t-il ajouté.

L’anthrax, une maladie zoonotique, se transmet principalement par contact avec des animaux morts ou par consommation de leur viande. D’après Damaz Luvavo, les cas suspects seraient liés à la manipulation et à la consommation de viande d’animaux décédés dans une ferme du territoire de Lubero.

Il a exhorté la population à éviter tout contact avec des carcasses animales et à s’abstenir de consommer de la viande provenant d’animaux morts, afin de prévenir toute propagation de la maladie.

Pour rappel, le 17 avril 2025, le gouvernement provincial du Nord-Kivu avait alerté sur l’apparition de cette maladie dans la région, appelant la population à observer strictement les mesures de prévention.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET

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