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CAN Handball Seniors Messieurs/ Egypte 2022 : Les Léopards déjà au Caire

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J – 10 avant le début de la 25ème Coupe d’Afrique des nations seniors hommes de Handball, programmée du 11 au 18 juillet prochains. Bon nombre de Léopards, soit 16 professionnels sont déjà sur place et 6 joueurs locaux, vont rejoindre leur tanière au plus tard le dimanche 03 juillet pour la continuité de la préparation avant le début de la compétition.

Logés dans le groupe D avec le Sénégal, la Zambie et l’Angola, les fauves congolais vont entrer en lice le 11 juillet à 15h00, heures locales face aux Lions de la Teranga du Sénégal, avant d’affronter la Zambie le 12 juillet et un jour après l’Angola.

Très concentrés pour cette CAN, la RDC veut faire une bonne prestation, à en croire le sélectionneur principal, Francis Tuzalana.

« Nous allons poursuivre notre préparation. Actuellement certains de nos joueurs sont encore engagés avec leurs clubs respectifs.
Après notre 1ere participation au mondial, nous voulons continuer à avancer dans le développement du handball en RD Congo. Cela passera par une belle prestation lors de la CAN 2022 qui va être, une fois de plus une compétition d’un niveau très relevé. Les joueurs comme le staff étant très concernés et impliqués dans l’objectif qui est de décrocher un ticket pour le prochain mondial. Il faudra être au maximum dans ce tournoi, aucune équipe n’est à sous-estimer… », a déclaré le coach des Léopards.

Il faut noter qu’au mois de mars dernier, les Léopards avaient effectué un stage de 10 jours à Tunis, en Tunisie, en jouant quelques matchs amicaux, notamment contre la Tunisie (22-22).

Après leur première participation au plus haut niveau de la balle dure, c’est-à-dire la Coupe du Monde en janvier 2021, sans la moindre victoire sur trois matchs, les Léopards avaient fait bonne impression, notamment grâce à sa star,
le pivot Gauthier Mvumbi (1,92 m et 137 kg). Ce dernier a été même désigné « Homme du match » face à l’équipe du Bahreïn. L’handballeur de 26 ans de l’AC Dreux, en D4 française, a été la révélation du mondial égyptien, avec des stats excellentes de 13 buts inscrits sur 14 tirs.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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