Connect with us

À la Une

CAN 2019/Tirage : « On est le petit poucet, mais le petit poucet est malin » ( Florent Ibenge)

Published

on

 

Réagissant à chaud , juste après le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations organisé ce vendredi 12 avril au Caire en Égypte, le sélectionneur des Léopards de la RDC qui a vu son équipe hériter d’un même groupe que le pays organisateur mais aussi du Zimbabwe, le seul adversaire qui les ont battu lors des éliminatoires de cette compétition pointant à l’horizon, estime que la RDC viendra dans cette CAN au mois de juin et juillet prochains comme le « Petit poucet ».

« On est le Petit poucet, mais le Petit poucet est malin », a lâché Florent Ibenge au micro de RFI. « On va tout faire ,il n’y a pas que l’Égypte, il y a aussi le Zimbabwe qui est devant nous pendant la phase de qualification. On va essayer de se venger. Et puis l’Ouganda qui nous est un peu inconnu, mais on va faire tout à notre possible pour pouvoir sortir de cette phase de pools », a-t-il déclaré.

Concernant le positionnement des Léopards qui sont dans le même groupe que le pays hôte, Florent Ibenge estime que ce match ça sera un grand match où toute la presse va braquer ses caméras :

« C’est très bien d’être avec le pays organisateur, il y aura du monde ça sera un match qui va focaliser tous les médias. C’est à nous de nous montrer à l’hauteur de l’événement ».

Par rapport à l’Ouganda, le sélectionneur de la RDC ne connait pas encore comment joue cette équipe qui est voisine de la République démocratique du Congo, mais ça reste un derby de la sous-region des Grands Lacs qui ne sera pas aussi facile à gérer.

« C’est un derby. Ce n’est pas simple, mais pas seulement pour nous, pour les autres équipes du groupe aussi », a-t-il conclu.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET

Spread the love

À la Une

RDC – Gouvernance : Polémique autour de la réhabilitation d’Honoré Mulumba à la tête du fonds forestier national

Published

on

Dans une décision controversée datée du 8 juillet 2025, le Conseil d’État a prononcé la réhabilitation d’Honoré MULUMBA KALALA à la tête du Fonds Forestier National (FFN), en dépit de lourdes accusations documentées dans plusieurs rapports d’audit. Cette décision a suscité une vive indignation au sein de la société civile et des observateurs de la gouvernance publique.

Deux rapports d’audit celui de la Cour des Comptes et celui du Collège des Commissaires aux Comptes dressent un tableau accablant de la gestion d’Honoré Mulumba. Il lui est notamment reproché d’avoir engagé des dépenses importantes sans autorisation du Conseil d’administration, comme l’ouverture irrégulière d’une antenne provinciale à Mbuji-Mayi ou encore l’exécution de budgets non approuvés.

L’audit révèle aussi de graves irrégularités telles que :
• Le financement de projets fictifs ou non éligibles à hauteur de plus de 4,9 millions USD ;
• L’octroi de fonds à 83 ONG sans agrément ministériel ;
• La passation de marchés publics sans appel d’offres, notamment pour des véhicules vétustes surfacturés.

Le Collège des Commissaires aux Comptes, quant à lui, a souligné un manque criant de transparence comptable, des justifications bancales pour des opérations financières importantes, et l’absence d’inventaire physique des biens de l’établissement.

Un retour controversé malgré les alertes

Malgré ces éléments accablants, le Conseil d’État a ordonné la réhabilitation de M. Mulumba, décision qualifiée par certains d’incompréhensible, voire de scandaleuse. D’après plusieurs sources proches du dossier, une somme suspecte avoisinant les 300.000 USD aurait été mobilisée dans les coulisses de cette institution judiciaire pour obtenir ce revirement.

La tutelle ministérielle avait pourtant déjà mis en garde contre la gestion solitaire et opaque du Directeur Général suspendu, soulignant son refus de transmettre des informations essentielles, comme les comptes bancaires du FFN ou la liste des ONG bénéficiaires.

Une atteinte grave à l’État de droit

Pour de nombreux analystes, cette décision porte un coup sérieux à la lutte contre la corruption et à la promotion de la bonne gouvernance en RDC. L’ingérence présumée de l’argent dans une institution aussi sensible que le Conseil d’État met en péril l’image et la crédibilité de l’État de droit congolais.

Des voix s’élèvent pour demander l’implication urgente des institutions de contrôle comme l’Inspection Générale des Finances (IGF), l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), le Parquet et Interpol, afin de faire toute la lumière sur cette affaire et préserver les intérêts de la nation.

Vers une action judiciaire ?

Au regard de la gravité des faits documentés, nombreux sont ceux qui appellent à la publication officielle du rapport final de la Cour des Comptes et à l’ouverture d’une procédure judiciaire contre les responsables impliqués.

La réhabilitation d’Honoré Mulumba pourrait bien devenir le symbole d’un système judiciaire sous influence, à moins que les autorités compétentes ne prennent les mesures nécessaires pour redresser la situation.

Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net

Spread the love
Continue Reading