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CAN 2019 : Constant Omari accuse Ibenge d’avoir rejeté Imbula !
Au cours d’une conférence de presse animée ce lundi 17 juin 2019 au siège de la Fecofa, le président de cette fédération a évoqué l’affaire de non sélection de Giannelli Imbula, le joueur des Léopards écarté par la volonté de la FIFA qui a donné son quitus un jour après la clôture de l’enregistrement des listes définitives des joueurs pour la CAN Égypte 2019.
« La Fecofa a fait tout ce qu’il devait faire sur le cas IMBULA. J’ai obtenu que la FIFA travaille même en dehors des heures normales, nous avons obtenu de la CAF pour que le nom d’IMBULA soit transmis en retard en attendant la décision de la FIFA, mais c’est le staff technique qui a refusé de le retenir. J’ai demandé au staff technique d’assumer sa décision. Le staff m’a dit qu’on ne le retient pas parce qu’il n’est pas au point… », a dit Constant Omari devant les journalistes.
Notons que ce joueur avait exprimé ses vifs regrets lorsqu’il a appris qu’il ne sera pas à la CAN. A l’en croire, il s’était préparé à fond pour y être. « C’est avec un mélange de tristesse et de colère que je vous écris ces quelques lignes. Cela fait maintenant plus d’un mois que j’ai accepté de revêtir le maillot Léopard. Cela fait plusieurs semaines que je me prépare physiquement et mentalement à être dans les meilleures conditions, afin d’aborder de la meilleure des manières la CAN 2019. Aujourd’hui (le 10 juin 2019 ndlr…) , on m’a signifié en début d’après-midi que mon dossier n’était toujours régularisé et que je ne pouvais donc pas participer avec la RD Congo à la CAN », avait-il écrit sur les réseaux sociaux.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”
Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.
Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée
Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.
Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.
“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”
La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.
“Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.
Une mise au point dans un contexte délicat
Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.
Une parole rare, un signal fort
Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.
Tchèques Bukasa
