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Campagne électorale en RD Congo 2023 : Désinformation, Manipulation et Responsabilités du CSAC ( Tribune de Teddy Mfitu/Polymathe, chercheur et écrivain)

La campagne électorale en RD Congo en 2023 promet d’être marquée par une présence numérique omniprésente, avec tous les risques que cela comporte en termes de désinformation, manipulation, mensonges et montages. Il est important dès lors que cette donne nouvelle soit examinée de manière objective à travers les trois options principales de la campagne électorale, tout en mettant l’accent sur le rôle crucial du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) et de son président, Christian Bosembe Lokando.
Analyse des options de la campagne électorale
Nous avons identifié trois options principales de la campagne électorale en RD Congo en 2023, en examinant les programmes des candidats, les antécédents connus des rivalités entre regroupements politiques et les ambitions exprimées à travers certaines promesses à venir. En adoptant une perspective objective, nous avons identifié les forces et les faiblesses de chaque option, permettant ainsi aux électeurs de prendre des décisions éclairées.
Le défi de la désinformation numérique
La campagne électorale numérique présente un défi majeur en termes de désinformation, de manipulation, de mensonges et de montages. Avec l’avènement des médias sociaux, les sites web et les autres plateformes numériques qui peuvent être utilisés pour propager de fausses informations et influencer l’opinion publique. Il est essentiel de sensibiliser les électeurs à ces risques et de les encourager à faire preuve de discernement dans leur consommation d’informations en ligne.
Le rôle crucial du CSAC
Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSAC) et son président, Christian Bosembe, sont confrontés à une responsabilité majeure dans la campagne électorale. Nous soulignons l’importance de cet organe de régulation dans la préservation de l’intégrité de l’information diffusée par les médias audiovisuels. Nous suggérons également que le CSAC s’ouvre davantage aux experts et aux intellectuels, afin de prévenir les dérives potentielles et de garantir un environnement médiatique plus équilibré et objectif.
L’importance des médias
Depuis le début du processus électoral, plusieurs médias s’efforcent de fournir à l’opinion et surtout aux décideurs sociopolitiques des avis éclairés et objectifs sur les enjeux de fond de la société congolaise et de la campagne électorale. Nous suggérons que les autorités compétentes en la matière, y compris le CSAC, envisagent une collaboration avec des responsables des médias en ligne afin de bénéficier de leurs expertises dans l’anticipation des scénarios catastrophes liés à la désinformation et à la manipulation.
La campagne électorale en RD Congo en 2023 sera inévitablement marquée par les défis de la désinformation numérique. Cependant, en analysant de manière objective les options de la campagne, en responsabilisant le CSAC et en s’appuyant sur des médias en ligne modèles et viables, il est possible d’atténuer les effets néfastes de la désinformation et de favoriser un débat politique plus éclairé et transparent. Les autorités compétentes doivent prendre des mesures pour anticiper ces scénarios catastrophes et garantir l’intégrité du processus électoral.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain
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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.
La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.
Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.
« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.
De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.
« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.
Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA
L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.
En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.
Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.
Dorcas Mwavita/CongoProfond.net
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