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Société

Campagne du don de sang : Ado Yuhe lance un appel fort à l’éveil patriotique de la jeunesse congolaise

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La campagne de don de sang organisée en solidarité avec les victimes des conflits à l’Est de la République démocratique du Congo a connu son point culminant ce samedi au Palais du Peuple. Cet événement a été marqué par la présence de plusieurs personnalités, dont Ado Yuhe Mwanza, ambassadeur de la jeunesse congolaise, accompagné de la ministre de la Jeunesse et du vice-bourgmestre de la commune de Bandalungwa. Ensemble, ils ont réaffirmé l’engagement de la jeunesse congolaise dans cette initiative patriotique.

Dans son allocution, Ado Yuhe a rappelé à la jeunesse congolaise que le sang est synonyme de vie et d’âme, soulignant ainsi l’importance de cet acte de solidarité. Pour lui, donner son sang n’est pas seulement un geste de soutien envers les militaires et les victimes des conflits, mais avant tout un signe d’amour et d’unité nationale.

« Donner son sang, ce n’est pas simplement montrer à nos soldats que nous sommes avec eux. C’est un acte qui prouve que nous combattons à leurs côtés. C’est le sens même de l’éveil patriotique : partager son sang avec son prochain. Moi, Congolais, qui partage mon sang avec un autre Congolais, c’est cela le véritable patriotisme. Car nous avons une seule mère : la Patrie, la République démocratique du Congo. »

L’ambassadeur de la jeunesse a également fait une comparaison frappante entre le don de sang et l’histoire de la foi chrétienne. « Celui qui a versé son sang pour le salut de l’humanité l’a fait à 30 ans, et aujourd’hui, cela fait 30 ans que notre pays est en guerre à l’Est. Croire que ce don de sang marque la fin de cette tragédie est un symbole puissant. »

Cette campagne de don de sang aura permis non seulement de sauver des vies, mais aussi de mobiliser la jeunesse congolaise autour d’un message fort : la solidarité et l’unité nationale sont des armes puissantes pour reconstruire un pays meurtri par la guerre.

L’engagement des jeunes et des autorités présentes témoigne de la volonté de faire de ce geste un symbole de résistance et d’espoir pour un avenir meilleur en RDC.

Dorcas Mwavita/CONGOPROFOND.NET


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À la Une

Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo :  Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université 

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L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.

Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.

Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.

Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.

Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.

Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.

Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


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