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CAF-C1 : V.Club toujours perdant à l’extérieur, Mazembe assure le minimum !

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L’Association Sportive Vita Club a perdu son deuxième match de la phase de groupes ce mardi 12 février en Égypte devant Saoura SC (0-1) dans match comptant pour la quatrième journée de la Ligue des champions africaine dans son Groupe D. Par contre l’autre représentant de la RDC dans cette même compétition, le TP Mazembe a assuré un service minimum en allant faire un match nul de (0-0) en Algérie face au Club Africain (Groupe C).
Florent Ibenge est sa bande, l’on peut dire, ont juste confirmé leur allure de ne pas gagner à l’extérieur du pays. Après la défaite (0-2) lors de la première journée de cette phase de groupes face Al ahly d’Égypte, les « Moscovites » ont encore laissé des plumes en Égypte face Saoura, une semaine après le match aller à Kinshasa soldé sur la note de 2-2.
Notons que la dernière victoire de l’AS VClub à l’extérieur remonte au 17 avril 2018 à Brazzaville où il a battu la Mancha sur la note de (5-1) en coupe de la confédération. Pourtant dans un match équilibré , les attaquants congolais n’ont pas su concrétiser les maigres occasions qu’ils ont eues. Ni Makusu ni Kazadi, moins encore la nouvelle recrue, Tuisila, personne n’a réussi à cadrer son tir en deuxième mi-temps.
Sur une erreur de relance, le latéral gauche Luzolo Sita, titularisé à la place de Ngonda Muzinga qui ne pouvait pas prester pour cumul de carton jaune, a donné un caviar à l’attaquant égyptien qui, sur une frappe tendue, a battu le portier Lukong Bongaman (1-0 à la 82′ ).
Dos au mur, les Bana Mbongo ne sauront pas renverser la vapeur malgré la montée de Jésus Moloko et de Ngudikama Kila  vers la fin du match. (1-0) le score qui a sanctionné la partie.
VClub qui pourtant était deuxième avant cette rencontre est relégué à la dernière place puisque dans l’autre rencontre du groupe, Simba de la Tanzanie a réalisé un exploit en battant le national Al Ahly d’Égypte sur la note de (1-0). Du coup, le classement est complètement chamboulé pour les Congolais. Al Ahly reste en tête avec 7 unités, suivi de Simba FC 6 points, le tombeur de Vita, Saoura se classe troisième avec 5 points et Florent Ibenge et ses ouailles clôturent le groupe avec 4 points.
Dans le groupe C, Mazembe qui est allé faire un match nul face au Club Africain, alors que les « Corbeaux » avaient renvoyé cette équipe aux études lors de la manche aller (8-0) à Lubumbashi. Les Lushois restent en tête de leur groupe avec 7 points.
Jolga Luvundisakio/ CONGOPROFOND.NET
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Corridor de Lobito, PGII, AGOA : à Luanda, Kinshasa veut sortir de l’ombre

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La participation du président congolais Félix Tshisekedi au 17ᵉ Sommet des affaires États-Unis-Afrique, qui s’est ouvert ce 23 juin à Luanda, dépasse la simple logique de présence protocolaire. Elle marque une inflexion stratégique dans la diplomatie économique de la République démocratique du Congo (RDC), qui cherche à redéfinir sa place dans la nouvelle cartographie industrielle du continent.

Ce sommet, organisé par le Corporate Council on Africa, réunit plus de 1 500 décideurs publics et privés. Il s’inscrit dans un contexte où les rapports entre puissances et pays africains connaissent une redéfinition accélérée, sous l’effet conjugué des rivalités sino-américaines, des pressions climatiques et de la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales.

Changement de posture : la RDC ne veut plus subir la mondialisation, elle veut la façonner

La prise de parole attendue de Félix Tshisekedi sur le projet du Corridor de Lobito révèle une ambition politique claire : transformer les infrastructures régionales en leviers d’influence géoéconomique. Ce corridor ferroviaire, qui vise à relier les provinces minières de la RDC et de la Zambie aux ports angolais, incarne bien plus qu’un chantier logistique. Il symbolise une volonté de rupture avec un modèle extractif qui a longtemps cantonné le pays à un rôle périphérique.

À travers ce projet, soutenu par le Partnership for Global Infrastructure and Investment (PGII) — la réponse américaine à l’initiative chinoise Belt and Road — Kinshasa tente de s’imposer comme un point nodal dans la stratégie d’approvisionnement occidental en minerais critiques, tout en défendant une industrialisation localisée.

Cette démarche s’inscrit dans une double logique : sécuriser les débouchés tout en renforçant la capacité du pays à générer de la valeur ajoutée sur place. En d’autres termes, la RDC aspire à passer du statut de fournisseur de matières premières à celui de co-producteur dans les chaînes globales.

Une fenêtre diplomatique à exploiter avec précaution

Les discussions bilatérales de Tshisekedi, notamment avec l’entourage du président américain Donald Trump, interviennent dans un climat d’incertitude commerciale. L’accord AGOA (African Growth and Opportunity Act), instrument central des relations économiques USA-Afrique depuis plus de deux décennies, arrive à expiration en septembre 2025. Son avenir reste flou, et les signaux politiques en provenance de Washington oscillent entre maintien sélectif et refonte structurelle.

Dans ce contexte, la RDC tente de capitaliser sur une présence active et ciblée : elle se positionne comme un interlocuteur stable, doté d’un agenda industriel affirmé, dans un environnement régional encore marqué par des instabilités récurrentes. Ce positionnement est d’autant plus stratégique que les États-Unis cherchent à rééquilibrer leur influence face à la Chine, qui vient d’annoncer une quasi-suppression des droits de douane pour plusieurs produits africains.

Un test grandeur nature pour la crédibilité de Kinshasa

Mais cette ambition ne peut se contenter d’annonces. Elle appelle des résultats tangibles, à commencer par la capacité du gouvernement congolais à structurer ses filières industrielles, sécuriser ses réformes foncières et fiscales, et garantir un cadre juridique attractif pour les investisseurs.

Le sommet de Luanda sert donc de test : il ne s’agit plus simplement d’attirer l’attention, mais de démontrer la solidité d’un projet économique cohérent. La RDC devra prouver qu’elle peut sortir du cycle bien connu « ressources-extraction-exportation » pour entrer dans un schéma « ressources-transformation-partage de valeur ».

Vers un repositionnement structurel ou simple opération de communication ?

L’activisme économique de la RDC, visible à Luanda, traduit une prise de conscience : celle que l’avenir du pays ne réside pas dans le volume de ses exportations brutes, mais dans sa capacité à intégrer les standards et les exigences des chaînes de production mondiales.

Il reste à savoir si cette dynamique s’inscrira dans la durée ou si elle demeurera circonstancielle, dictée par le calendrier électoral américain, la volatilité des cours des métaux, ou les aléas internes congolais. Ce qui est certain, en revanche, c’est que la RDC s’est engagée dans une reconfiguration stratégique qui ne laisse plus de place à la passivité. Elle veut compter. Il lui faudra maintenant convaincre.

Franck Tatu

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