Actualité
Butembo/Beni: Vers la modernisation de la voirie urbaine grâce à la contribution des pétroliers locaux
Les voiries des villes de Butembo et Beni sont en voie de modernisation grâce à une taxe provinciale de reconstruction mise en place par le gouvernement provincial et les importateurs des produits pétroliers de ces deux villes. Cette taxe va commencer à être perçue à partir de ce lundi 15 janvier 2024 sur tout véhicule transportant des produits inflammables, révèle le conseiller du gouverneur du Nord-Kivu en matière des Finances, Maître David Kamuha. C’était au sortir d’une séance de travail avec ces opérateurs économiques, ce samedi 13 janvier 2024 à Butembo, au Nord-Kivu.
Chaque véhicule va chaque fois payer 1000 dollars américains en arrivant à Beni en présence d’un agent de l’APILU, de CEIPP et la province, ajoute-t-il.
« Nous sommes très heureux et très fiers de la réceptivité avec laquelle ces opérateurs ont accepté de lancer avec nous les travaux de modernisation de la voirie de Beni et de Butembo. À partir de ce lundi, tous les véhicules qui transportent les produits pétroliers seront canalisés dans un entrepôt à Beni et à partir de là, aucun véhicule ne devra sortir s’il n’est pas en ordre avec la taxe provinciale pour la reconstruction qui passe à 100 dollars par véhicule pour nous permettre de construire les 5 Km de route en ville de Beni et les 5 Km de route en ville de Butembo. C’est pour nous un grand plaisir puisque les habitants de Beni et de Butembo ont compris que le développement de leurs entités passe par eux-mêmes et comme je l’ai toujours dit et ils ont compris, ce ne sont ni les chinois, ni les japonais, ni les américains qui viendront construire nos villes; c’est nous-mêmes », confie-t-il.
Message bien accueilli par le président des pétroliers de Butembo, Roger Bakwanamaha, qui indique que dans le cadre du développement, ils vont l’appuyer avant de préciser que les tronçons concernés par les 5 kilomètres d’asphaltes coûteront 21 millions de dollars et partent du boulevard président de la République jusqu’à l’aérodrome de Rugehedi, celui de rue d’ambiance, rue Kinshasa qu’on va joindre, la rue Monseigneur Kataliko et d’autres artères qui posent des problèmes lors de la pluie qu’on va lier.
« Le message a été bien consommé par les pétroliers que nous sommes. Il nous amène un développement que nous devons appuyer. Il y a 5 km qui doivent être asphaltés par les moyens dont la province va disposer à partir de la taxe que nous pétroliers on va commencer à payer. L’autorité urbaine et le directeur provincial de l’OVD ont constaté qu’il faille commencer par l’aéroport qui présente 3 km et voir les artères ici: la route de rue d’ambiance, la route secondaire, la rue Kinshasa et les artères là, on va les lier et puis, il y a la route Monseigneur Kataliko qui va vers la Cathédrale aussi, il y a des artères qui posent problème quand il y a une saison pluvieuse », salue-t-il.
Présente à cette séance de travail, la présidente de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC)/Beni ville et territoire se dit très fière de cette initiative et mise sur la faisabilité, sinon elle va se retirer. Gertrude Vihumbira pense que chaque partie prenante doit bien jouer sa partition surtout dans la gestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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Agression Rwandaise : « le Rwanda a bâti son économie sur le vol de nos minerais» (Patrick muyaya)
Lors d’un briefing de presse tenu mardi 18 février 2025 à Kinshasa, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais, a exprimé des accusations sévères contre le Rwanda, affirmant que le pays voisin construit son économie au détriment de la République démocratique du Congo (RDC). Muyaya a déclaré que la guerre d’agression rwandaise n’a qu’une seule explication : le vol des minerais Congolais.
« On nous fait la guerre parce qu’on veut voler nos minerais. C’est aussi parce que le Rwanda depuis 30 ans a construit son économie sur le dos de la RDC et sur le vol de ce qui doit contribuer à la construction des routes, des écoles et des hôpitaux pour nos enfants », a affirmé Muyaya. Selon lui, cette exploitation des ressources naturelles se fait au détriment du développement socio-économique de la RDC. Il a poursuivi en disant que le Rwanda, depuis trois décennies, a bâti son économie sur le dos de la RDC, privant ainsi le pays des fonds nécessaires pour construire des infrastructures essentielles telles que des routes, des écoles et des hôpitaux pour les enfants congolais.
Les déclarations de Muyaya soulignent les tensions persistantes entre les deux pays, exacerbées par des conflits régionaux et des luttes pour le contrôle des ressources naturelles. La RDC, riche en minerais précieux, est souvent au cœur de rivalités géopolitiques qui compliquent son développement.
Le gouvernement congolais appelle à une prise de conscience internationale sur cette situation, dénonçant ce qu’il considère comme une agression systématique et une exploitation inacceptable des ressources congolaises. Les déclarations de Patrick Muyaya pourraient également raviver le débat sur la nécessité d’une gestion plus rigoureuse des ressources naturelles en RDC, afin de garantir que les bénéfices profitent réellement à la population locale.
Ces accusations interviennent dans un contexte où la RDC cherche à renforcer sa souveraineté et à améliorer son image sur la scène internationale. Alors que les tensions demeurent élevées, il est essentiel de suivre l’évolution de cette situation et ses répercussions sur la stabilité régionale.
La communauté internationale est appelée à réagir face à ces allégations, afin de soutenir la RDC dans sa quête de justice et de développement durable.
Hervé Ntumba/ Potentiel
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