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Blocs pétroliers en RDC : La société civile invite le Gouvernement de ne pas exploiter le pétrole congolais et ne pas prendre part au projet EACOP !

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Les organisations de la société civile de la République Démocratique du Congo demandent au Gouvernement de la République de ne ni exploiter le pétrole congolais, ni participer au projet EACOP.

 

Elles se sont exprimées au cours d’un point de presse, sur les blocs pétroliers, le lundi 29 mai 2023, à l’issue d’une réunion tenue à Kinshasa, après celle stratégique sur les hydrocarbures.

 

En effet, ces organisations de la société civile ont signé un mémorandum à travers lequel elles demandent au Gouvernement de la République Démocratique du Congo, d’arrêter le processus d’appel d’offres sur les blocs pétroliers et gaziers, et de ne pas investir dans le projet d’oleoduc en Afrique de l’Est (EACOP), en évoquant quelques raisons majeures et en faisant une recommandation au Président Félix Tshisekedi et au Gouvernement.

Elles considèrent l’exploitation du pétrole comme un très grand risque pour l’économie du pays.

 

Aussi, considèrent-elles que la RDC ne disposant pas de ressources prouvées pour l’ensemble des blocs soumis à l’appel d’offres, l’exploitation de ces blocs pétroliers et gaziers n’est plus compatible avec ce scénario 1,5°.

 

Ainsi, en choisissant d’investir maintenant dans de nouvelles extractions pétrolières, la RDC perd, en même temps, toutes ces opportunités d’emploi à une jeunesse constituée majoritairement de chômeurs.

Pourquoi ne pas prendre part au projet EACOP ? la société civile éclaire l’opinion

 

L’EACOP est devenu l’un des projets les plus controversés au monde, en raison de l’ampleur de ses impacts environnementaux et sociaux potentiels. Plus long oléoduc chauffé du monde (1.443 kilomètres), l’EACOP présente des risques pour l’ensemble de l’Ouganda, la Tanzanie et la RDC, ainsi que pour le climat mondial.

 

Environ 118.000 personnes seront déplacées économiquement ou physiquement le long du tracé de l’oléoduc, principalement des communautés agricoles pêcheuses qui vivent de leurs terres et lacs. Le projet émettra jusqu’à 34 millions de tonnes de CO2 par an dans l’atmosphère, en periode de production maximale. Il traverse le bassin d’eau douce du lac Victoria, le plus grand lac d’Afrique, qui soutient directement les moyens de subsistance de plus de 40 millions de personnes dans la région, tout en affectant une partie de la biodiversité la plus exceptionnelle au monde.

 

 

Des acteurs importants ayant pris conscience de ces dangers se retirent progressivement de ce projet. A ce jour, 26 banques et 23 assureurs qui avaient souscrit pour appuyer le projet EACOP ont publiquement déclaré qu’ilsfourniront plus d’appui au projet.

 

Le cas le plus récent est le retrait de Sumitomo Mitsul Financial Group Inc., auparavant l’un des trois conseillers financiers du projet EACOP. Ce retrait intervient peu après que Standard Chartered alt, a décidé de ne plus financer le projet EACOP, après deux ans de réflexion.

Recommandations

 

La CORAP, Mojac et d’autres signataires de ce mémo, recommandent à Félix Tshisekedi ce qui suit :

– D’arrêter le processus d’appel d’offres sur les blocs pétroliers et gaziers;

– D’arrêter toute implication de la RDC dans le projet EACOP ;

– D’entreprendre des études de faisabilité pour la mise en ceuvre des alternatives à l’exploitation des combustibles fossiles, pouvant offrir de meilleurs résultats sociaux et économiques pour la RDC et sa population ;

– De développer des partenariats dont la RDC devra être bénéficiaire dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat.

 

Désiré Rex Owamba/CONGOPROFOND.NET

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Masina en otage : « 2 Ndoki » défie l’État, la police absente

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Il avait disparu de la circulation après les opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » menées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, Me Jacquemain Shabani, et le ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba. Mais aujourd’hui, « 2 Ndoki », redouté chef de gang de Masina-Mapela, est de retour. Plus audacieux que jamais, il profite du relâchement des opérations pour semer la terreur.

Du 19 au 21 avril 2025, ses deux gangs ont braqué deux boutiques sur l’avenue Ngufulu, emportant argent et marchandises sous les yeux impuissants de la population. La nuit du 21 au 22 avril, ils ont récidivé sur l’avenue Lufushi, pillant la boutique d’un retraité qui venait tout juste de toucher son décompte final.

La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par des affrontements sanglants entre kulunas sur l’avenue Fatima, le long du rail. Pendant ce temps, les avenues Frontières et Congo, véritables couloirs de l’insécurité nocturne, deviennent inaccessibles dès 22h30.
Un passant rentrant d’une fête, le week-end dernier, a été violemment agressé.
La police, pourtant informée, brille par son absence.

Les bases des kulunas sont connues : avenue Congo, avenue Talu, en direction du fleuve. Là, en plein jour, ils fument du chanvre, en toute impunité.

Jusqu’à quand les autorités vont-elles laisser Masina livrée à elle-même ?
À quand une véritable riposte contre ces hors-la-loi qui narguent l’État en plein jour ?

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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