K-WA Advertising

Connect with us

Actualité

Beni : pas de manifestation autour de la désignation de Malonda à la CENI

Published

on

Le maire intérimaire de la ville de Beni dans la province du Nord-Kivu, Modeste Bakwanamaha, a interdit toute manifestation autour de l’entérinement par l’Assemblée nationale de Ronsard Malonda, désigné président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) par les confessions religieuses.

L’autorité urbaine de Beni redoute des échauffourées entre les militants qui soutiennent et ceux qui contestent l’entérinement. Modeste Bakwanamaha Modeste dit craindre la cacophonie entre les militants qui veulent manifester pour soutenir Ronsard Malonda d’une part et ceux qui le contestent d’une autre part. Et cela pourrait plonger la ville dans des troubles sécuritaires.

Le maire de Beni affirme avoir reçu trois différentes correspondances annonçant des manifestations au tour de l’entérinement de Ronsard Malonda. Deux sont ceux qui manifestent pour la désapprobation et une qui soutient l’entérinement de ce dernier.

L’autorité urbaine appelle tous les organisateurs de déposer leurs déclarations « au nom de la paix », mais aucune marche n’est autorisée dans ce sens.

Selon le chef des travaux Innocent Bora Uzima, porte-parole de l’Udps à Beni, l’un des annonceurs des manifestations, leur marche va se dérouler de manière pacifique et partira du rond-point ENRA, passant sur boulevard Nyamwisi jusqu’à la mairie, où ils déposeront leur mémorandum.

La police nationale congolaise, elle, évoque des mesures barrières à la Covid19. Relayant la décision de sa hiérarchie, elle précise que toute manifestation sera dispersée.

Le mardi 7 juillet, les militants de Lucha étaient dans la rue pour contester l’entérinement de Ronsard Malonda à la CENI. La marche a été encadrée par les éléments de la Police nationale congolaise du début à la fin. Le maire a bien même souhaité bonne chance aux manifestants dans leurs démarche pour la démocratie.

Delphin Mupanda/CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

Politique

Insécurité grandissante à Beni : L’opposition tacle le régime en place et exige la fin de l’état de siège

Published

on

Les forces politiques de l’opposition de la ville de Beni, réunies en assemblée extraordinaire, ont exprimé leur inquiétude face à la crise sécuritaire, constitutionnelle et sociale qui frappe la province du Nord-Kivu. Elles pointent du doigt l’avancée des rebelles du M23 et l’impact négatif de cette situation sur la stabilité de la région.

Madame Hélène Kibangu, porte-parole de l’opposition, a déclaré que le régime actuel semble minimiser la menace posée par les ADF (Allied Democratic Forces), qui massacrent, pillent et appauvrissent davantage le Grand Nord-Kivu.

Elle a également dénoncé l’inaction des autorités, laissant entendre une possible complicité du gouvernement face à cette situation dramatique.

Selon l’opposition, le M23, qui avait été repoussé hors du territoire congolais, a été réintroduit par le régime de Félix Tshisekedi, ce qui conduit à la perte de villages et groupements, et constitue désormais une menace réelle pour la ville de Goma et la province du Sud-Kivu, avec notamment la prise stratégique de Minova.

Les partis politiques de l’opposition critiquent également la volonté de Félix Tshisekedi de prolonger son mandat, évoquant des projets de balkanisation du pays déjà amorcés, notamment avec l’organisation d’élections chaotiques en 2023 et son intention de changer la Constitution.

« Nous disons non à la persistance de l’insécurité orchestrée par les terroristes ADF, M23 et MTM », ont-ils insisté.

Tout en dénonçant la gestion actuelle, les membres de l’opposition de Beni ont formulé plusieurs recommandations : le gouvernement doit œuvrer pour la pacification de l’Est de la RDC en fournissant aux forces armées les moyens nécessaires pour combattre l’ennemi.

Ils exigent également la libération sans conditions des prisonniers politiques, parmi lesquels Jean-Paul Ngaghangondi, Alain Siwako, Jean-Marc Kabunda, Mukebayi, Decat Idengo, Fiston Isambiro, et d’autres détenus politiques.

Les forces politiques de l’opposition ont également réclamé la fin de l’état de siège, qu’elles estiment largement inefficace, tout en appelant la population à soutenir les FARDC et les Wazalendo qui se battent contre les agresseurs.

Cette déclaration a été signée par cinq partis politiques : Ensemble pour la République, PPRD, ECIDE, LGD et COFEDEC, regroupés au sein de la plateforme des forces politiques de l’opposition.

Rédaction


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte