K-WA Advertising

Connect with us

À la Une

Basket-ball/Ligue de Kinshasa : Espoir Fukash en finale face à Terreur pour l’histoire

Published

on

Les jours passent et Espoir Fukash se rapproche chaque jour d’un exploit.Le plus grand alors de l’histoire moderne du basket-ball kinois en particulier et congolais en général. Créé il y a peu(moins d’un an), le Benjamin de clubs de la Liprobakin attend écrire une page dorée de son histoire.

Malgré l’apparition de la pandémie du Corona virus et l’arrêt du championnat pendant plus de 6mois près que,le club cher à Benito Furume dit Parrain n’a rien perdu de sa fougue du début de saison. Treize matches sans défaite avant l’arrêt, le club a déjà enregistré à ce jour depuis la reprise le 21 septembre dernier 4 victoires. Ce,en disposant en aller et retour de lASB Molokai champion du Congo 1996 à l’étape de quarts de finale avant de prendre le dessus sur la Société Commerciale de transport et de Ports, Sctp en demi-finales. Battue 72-68 et 67-58,la Sctp n’a même pas su dépasser la barre symbolique de 70 points pour un club de sa trampe.

Mais jusque où ira Espoir Fukash ?

C’est la question qui pour l’instant taraude les esprits de tous les amoureux de la balle au panier. Une équipe certes,composée de quelques anciennes figures venues ça et là après le rachat du BC Yolo,mais jeune car,en dehors de Vicky Kabasongo et Arsène Mutomb Mbav, les autres athlètes ont une moyenne d’âge estimée à 25 ans. Donc une jeune équipe dotée de beaucoup d’énergie et animée par la hargne de vaincre à chaque fois.

Face à Sctp ce mardi,la mission était celle de se qualifier car,à défaut d’une victoire, l’équipe pouvait aussi perdre le match mais avec une différence d’au plus trois points car,ayant gagné de 4 points (72-68) la première manche de demi-finales.

Il faisait très chaud à kinshasa et la température avoisinait les 36 degrés. 14h tapantes, le trio Banza Kalume, Kabasele Steve et Yao Kizungu est prêt pour le départ. Banza Kalume est au centre entouré des acteurs. Dans le cercle,on aperçoit Arsene Mutomb Mbav dit Kagame et le géant de Fukash s’empare du ballon au moment de l’entre-deux (coup d’envoi en football). C’est le début du match et déjà, on note l’absence de deux joueurs et non les moindres.Nyamazomi Christian dit Katakata, toujours pas éligible après la demande faite à la fédération algérienne ainsi que Aluma, bloqué par son manager après avoir disputé le match aller. Match au cours duquel,son apport était remarquable en dépit de la défaite. Sctp sera donc obligée d’évoluer à 10 contre 12. Sérieux handicap pour les hommes d’Ade Koko qui a retrouvé le banc après son absence du match aller.

Le film du match

Dès l’entame, les deux équipes annoncent les couleurs mais Fukash passe à la vitesse supérieure et impose le rythme. Jonathan Tshimbau allume la première mèche et inscrit les 2 premiers points de la partie. La réplique ne tarde pas et Leya dit Liseke rétabli l’unique égalité du match après le 0 à 0 du démarrage. Heritier Lisimo est en forme,le début est bon pour le meneur Elande (6) qui malgré les deux premiers lancers francs du match,a gardé son dans froid.Vitesse, accélération, dribbles avec beaucoup de bons gestes techniques déroutants, il parvient à maintenir la dragée haute. Sctp est coincée d’entrée et subit. On joue à peine 3 minutes, Fukash prend déjà de distance,11-5. Le premier quart temps est facilement remporté 22-9, il y a inquiétude dans le camp Sctp.

La disette des Matelots

Quand on reprend le jeu avec le deuxième quart temps,on remarque la présence sur terrain de King Bayombo Dunugo,intérieur de Sctp malgré une première période complètement ratée avec un gros zéro au compteur personnel durant toute la première mi-temps. Sctp est massacrée à la pause 44-21. En face, Fukash sait que le match se gagne au dernier coup de sifflet du chrono du jeu appuyé par celui de l’un des arbitres. 22 points à chacun de quart temps.

La poire coupée en deux

À chacun sa mi-temps, Sctp s’est offerte la deuxième mais,pas suffisant pour renverser la vapeur. Ni pour une victoire d’honneur mais non plus espérer un match d’appui à défaut d’une qualification pour la finale de jeudi. Côté Sctp, le capitaine Ebengo a tenté de sonner la révolte. Rentré au milieu du deuxième quart temps, il a terminé avec 8 points sur les 12 inscrits par son équipe en deuxième période. Quand le roi (King) Bayombo s’est réveillé, il n’y avait plus de proie. Ses deux tirs réussis à 3 points pour un cumul de 14 dans l’ensemble de la partie,n’ont rien changé au tableau d’affichage. Sctp remporte les deux dernières périodes 16-08 et 20-15 mais n’a jamais réussi à refaire son retard de 23 points de la mi-temps. À l’arrivée Espoir Fukash l’emporte haut la main 67-57 et valide ainsi son ticket pour la finale. Une première pour cette nouvelle équipe qui est désormais à une marche du sacre provincial en attendant la finale contre Terreur, vainqueur de Dcmp 73-57.

Mais bien avant cette finale,Espoir Fukash comme Terreur,ont déjà assuré leur présence à la coupe du Congo, 37 ème édition prévue en novembre prochain à Kinshasa sauf changement

Jean de Dieu Mukendi Yansadi/CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

À la Une

Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population 

Published

on

Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.

Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.

Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.

Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.

En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.

Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.

Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.

L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.

Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.

CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte