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Basket/Afrocan 2023 : la RDC bat le Mozambique et, file en quarts de finale

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Les Léopards messieurs basket-ball de la RDC ont validé leur ticket qualitatif, lundi 10 juillet 2023, pour les quarts de finale de la 2ᵉ édition d’Afrocan, Angola 2023, grâce à leur deuxième victoire d’affilée (77-58) devant les Mambas du Mozambique.

 

Dans une confrontation comptant pour la deuxième et dernière journée de la phase de groupes de cette compétition, les Léopards congolais se sont bien comportés.

 

Logés en groupe D, les fauves congolais, ont, malgré leur avantage de deux points (35-33) à la mi-temps, allumé la mèche pour renverser la sélection mozambicaine qui s’est montrée décisive tout au début.

 

Après le citron, les protégés de Pierrot Ilunga se sont vus un peu plus tranchants en faisant preuve de leur bonne forme et statut de champion pour se tailler l’écart et l’emporter sur la note de (77-58).

 

Un succès qui envoie directement les Léopards congolais en quarts de finale de la compétition, alors que le Mozambique (2ᵉ du groupe) et le Cameroun 3ᵉ) devront s’affronter respectivement le 3ᵉ et le 2ᵉ du groupe C dans les barrages prévus mercredi 12 juillet prochain.

 

Les supporters congolais peuvent être fiers de leurs léopards, qui continuent de briller sur la scène africaine du basketball. Avec une telle détermination et une telle maîtrise de jeu, ils sont certainement une équipe à suivre de près lors des prochains matchs.

 

La route vers le titre de l’Afrocan basket 2023 est encore longue. Cependant, les Fauves de la RDC ont montré qu’ils avaient les qualités nécessaires pour aller jusqu’au bout. Les quarts de finale s’annoncent donc passionnants, et l’équipe congolaise est prête à relever tous les défis qui se présenteront à elle.

 

Pour rappel, la RDC est tenante du titre de la 1e édition de cette compétition, livrée en 2019, à Bamako au Mali.

 

Cedrick Sadiki Mbala/Congoprofond.net

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Kinshasa perd une plume d’or : Sénado alias « Général Bowane » s’en est allé

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Kinshasa pleure l’un de ses enfants prodiges. Sénado Mananasi, connu encore sous le nom de « Général Bowane », s’est éteint, emportant avec lui un pan discret mais fondamental de l’histoire musicale congolaise. Auteur, compositeur, parolier de l’ombre, il était pourtant la source lumineuse derrière des tubes devenus cultes dans les années 80 et 90.

Natif de Kingasani, dans le district populaire de la Tshangu, Sénado a été bercé dès l’enfance par l’effervescence musicale de Kinshasa. Vers le milieu des années 1980, il entre dans les orchestres Balafon et Select Musica de Malembe Chant, où sa voix suave et son sens inné de la mélodie le rendent vite incontournable.

Mais c’est surtout par la plume que le Général Bowane se distingue. Il signe en effet « Sai Sai », chanson mythique interprétée par Papa Wemba, devenue un succès planétaire. Un titre qui a traversé les frontières du Congo pour résonner jusqu’en Europe et dans les diasporas africaines. Peu savent que derrière cette pépite, se cachait ce parolier modeste, attaché à sa Tshangu natale.

Sénado a également prêté son talent à de nombreuses formations musicales de Kinshasa. Plusieurs chansons interprétées par le clan Wenge Musica portent sa signature, preuve de son ancrage profond dans la sève artistique qui a nourri une génération entière. Les archives officieuses de la musique congolaise regorgent de ces refrains populaires dont il fut l’architecte discret.

Par ailleurs, il était le grand frère de Chai Ngenge, ancien membre éminent du groupe Wenge BCBG de JB Mpiana. Une fratrie musicale donc, dont l’influence s’étend sur plusieurs décennies de rumba, de ndombolo et de toutes les hybridations qui ont fait la renommée du « son kinois ».

L’annonce de sa mort a suscité une vive émotion parmi les mélomanes, les artistes, et ceux qui, dans l’ombre comme lui, œuvrent à l’immortalité de la culture congolaise. Les hommages affluent, mais nombreux sont ceux qui regrettent que Sénado n’ait jamais reçu de reconnaissance à la mesure de son apport. Comme tant d’autres génies silencieux de la scène congolaise, il s’en va sans disques d’or, mais avec l’or des cœurs.

Son parcours rappelle cruellement combien la mémoire musicale congolaise est souvent injuste avec ses bâtisseurs. Le Général Bowane n’était pas une figure de paille : il était un passeur d’émotion, un faiseur de classiques, un pilier invisible d’une époque d’or.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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