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Bandundu ville : 13.764 finalistes du secondaire ont passé la dissertation
Répartis dans 13 Centres à Bandundu ville, les élèves finalistes du secondaire de la province éducationnel Kwilu 1, dont 8.029 garçons et 5.735 filles, ont pris part ce lundi 31 août 2020 aux épreuves de hors-session.
Le chef de l’exécutif provincial de Kwilu, Willy Itshundala Assang, a visité quelques centres en compagnie des membres de son gouvernement, des membres du comité provincial de sécurité ainsi que des cadres du secteur de l’enseignement de sa province.
Le gouverneur de province a remercié les autorités du pays, notamment Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, chef de l’Etat, ainsi que Willy Bakonga, ministre de l’EPST, pour les efforts fournis afin que l’année ne soit pas blanche.
Il a, par ailleurs, invité les élèves à dénoncer ceux qui oseront leurs demander de l’argent pour le fameux phénomène d' »orgamath » ou encore d’autres frais en dehors des frais de participation.
Pendant sa ronde dans différents centres d’examen d’État de la ville de Bandundu, le premier des Kwilois a invité les élèves à la concentration pour bien réussir.
Après sa visite, le gouverneur a laissé entendre que le constat était positif par rapport au taux de participation des filles et des garçons.
Pour rappel, le gouverneur de province tenant compte des difficultés dûes à la pandémie de covid-19 avait exonéré les élèves finalistes aux frais de scolarité. Annonce faite la semaine dernière par son ministre provincial de l’EPST Erick Muziazia.
Signalons que dans les trois provinces éducationnelles du Kwilu les élèves ont répondu présent et c’est sans incident que la première journée s’est déroulée. Un dispositif de lavage des mains a été installé devant chaque salle de classe.
L’épreuve de dissertation s’est déroulée dans le respect des gestes barrières.
David Mayele/CONGOPROFOND.NET
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Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population
Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.
Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.
Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.
Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.
En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.
Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.
Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.
L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.
Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.
CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd
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