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Société

Assistance alimentaire destinée aux vulnérables : le PAM promet des poursuites judiciaires aux vendeurs et acheteurs

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Le Programme alimentaire mondial (PAM) informe la population que l’assistance alimentaire dotée aux nécessiteux, notamment les denrées alimentaires n’est pas à vendre en cette periode où la sécurité alimentaire est un enjeu majeur.

 » Toute personne qui se livre à ces pratiques, fera objet d’une poursuite judiciaire », communique le Pam

Alors que les efforts de tous devraient converger dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, qui affecte les vies de milliers de parsonnes déplacées vulnérables, certains individus, en quête de gains faciles, exploitent les personnes déplacées vulnerasies qui souffrent en achetant leur assistance à des prix dérisoires, raison la présente de ces denrées alimentaires du PAM sur les marchés.

Dans un communiqué rendu public, depuis le 09 octobre 2023 et dont copie est parvenue à la rédaction de congoprofond.net, le PAM deplore vivement les agissements de ces individus et tient à informer toute l’opinion qu’il est «illegal d’acheter ou de vendre ces produits».

Pour le responsable Pam, “l’aide est fournie gratuitement aux personnes dans le besoin dans le cadre de l’assistance humanitaire, ainsi toute tentative d’achat ou de vente de ces produits est une violation flagrante des principes humanitaires ».

Et, de marteler : »les personnes qui seront surprises à acheter ou à vendre ces produits, feront l’objet de poursuite par les services de fonds et d’autres services étatiques ».

Par ailleurs, compte tenu de la gravité de ces faits, la conséquence immédiate pourrait être la suspension de ses activités humanitaires dans les zones concernées, ce qui pénaliserait les personnes et les communautés dans le besoins d’assistance.

Verite Johnson/CONGOPROFOND.NET

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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

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La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.

Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.

Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.

Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.

Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.

La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.

Osée MUKOKO ZANGA

 

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