Société
Assistance alimentaire destinée aux vulnérables : le PAM promet des poursuites judiciaires aux vendeurs et acheteurs
Le Programme alimentaire mondial (PAM) informe la population que l’assistance alimentaire dotée aux nécessiteux, notamment les denrées alimentaires n’est pas à vendre en cette periode où la sécurité alimentaire est un enjeu majeur.
» Toute personne qui se livre à ces pratiques, fera objet d’une poursuite judiciaire », communique le Pam
Alors que les efforts de tous devraient converger dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, qui affecte les vies de milliers de parsonnes déplacées vulnérables, certains individus, en quête de gains faciles, exploitent les personnes déplacées vulnerasies qui souffrent en achetant leur assistance à des prix dérisoires, raison la présente de ces denrées alimentaires du PAM sur les marchés.
Dans un communiqué rendu public, depuis le 09 octobre 2023 et dont copie est parvenue à la rédaction de congoprofond.net, le PAM deplore vivement les agissements de ces individus et tient à informer toute l’opinion qu’il est «illegal d’acheter ou de vendre ces produits».
Pour le responsable Pam, “l’aide est fournie gratuitement aux personnes dans le besoin dans le cadre de l’assistance humanitaire, ainsi toute tentative d’achat ou de vente de ces produits est une violation flagrante des principes humanitaires ».
Et, de marteler : »les personnes qui seront surprises à acheter ou à vendre ces produits, feront l’objet de poursuite par les services de fonds et d’autres services étatiques ».
Par ailleurs, compte tenu de la gravité de ces faits, la conséquence immédiate pourrait être la suspension de ses activités humanitaires dans les zones concernées, ce qui pénaliserait les personnes et les communautés dans le besoins d’assistance.
Verite Johnson/CONGOPROFOND.NET
Actualité
16 jours d’activisme contre les VBG : « Utilisez vos téléphones pour unir, non pour briser » (Michéline Ombae)
La ministre du Genre, Famille et Enfants, Michéline Ombae a lancé un appel à l’action ce lundi 24 novembre à Léon Hôtel, marquant le début de la campagne 2025 des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Dans son allocution, elle a rappelé la gravité de la situation en RDC et dans le monde, où les violences faites aux femmes et aux filles demeurent une véritable pandémie nourrie par le silence, l’impunité et la stigmatisation. Cette année, le thème international « Tous unis pour mettre fin à la violence numérique faite aux femmes et aux filles » place la sécurité numérique au cœur de la lutte pour l’égalité.
La ministre a souligné l’essor inquiétant des violences numériques cyberharcèlement, diffusion d’images non consenties, extorsion, usurpation d’identité, deepfakes qui transforment les outils numériques en armes d’humiliation et de terreur. Malgré les avancées juridiques, notamment le Code du numérique de 2023 et les lois sur les télécommunications, la patronne du Genre regrette que ces textes restent largement méconnus et insuffisamment appliqués. Elle a annoncé une vaste campagne de vulgarisation et de sensibilisation, déployée dans toutes les provinces, afin de mieux protéger les femmes et les filles exposées à ces violences.
La ministre a également inscrit cette mobilisation dans la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi, qui fait de la masculinité positive un pilier de cohésion sociale. Elle a rappelé que, malgré les efforts entrepris, les violences basées sur le genre continuent de frapper durement la RDC, particulièrement dans l’Est, où de nombreuses femmes et filles voient leur intégrité et leur avenir brisés. À l’occasion des 30 ans de la Déclaration de Beijing, elle a réaffirmé la détermination du gouvernement à intensifier la lutte contre ces violences.
Enfin, s’adressant directement aux différentes couches de la population, Michéline Ombae a appelé à une responsabilité collective. Elle a exhorté les hommes à devenir des protecteurs de la dignité, la jeunesse à utiliser le numérique pour construire et non détruire, et les leaders communautaires, religieux et médiatiques à jouer leur rôle d’éclaireurs. « Utilisez vos téléphones pour unir, non pour briser », a-t-elle insisté, affirmant que seule une mobilisation générale permettra de bâtir une société où les femmes et les filles vivent en sécurité, en ligne comme hors ligne.
Dorcas Mwavita
