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Assemblée Nationale : Les 9 points saillants ayant marqué l’ouverture de la session de mars 2022

La Session ordinaire de Mars 2022 s’est ouverte ce mardi 15 mars à l’Assemblée Nationale.
Plusieurs Députés nationaux ont répondu à cette session.
On a remarqué la présence de Jeanine Mabunda, ancienne Présidente du bureau de la chambre basse et de Willy Bakonga fraichement sorti de la prison centrale de Makala.
Voici, en neuf (9) points, l’essentiel du message du Président Mboso tel que rendu par le député national Erick Tshikuma:
1. Le peuple attend de ses élus l’examen et l’adoption des lois, et le contrôle parlementaire ayant un impact réel sur son vécu quotidien.
2. La Session qui s’ouvre aura un agenda législatif très chargé de projets et propositions de lois déposés au Bureau, ceux déjà déclarés recevables et/ou en cours d’examen en Commissions ou en état d’être programmés en plénière pour débat général.
3. Pour les élections 2023, il sera examiné avec diligence les textes relatifs aux réformes électorales pour un processus électoral libre, inclusif, transparent et respectant le délai constitutionnel.
4. Le Rapport Annuel de la CENI sera également examiné.
5. Des initiatives législatives relatives à la lutte contre le terrorisme international et le blanchiment de capitaux seront examinées.
6. Cette Session sera témoin de la poursuite de certaines réformes législatives dans le cadre de la mise en œuvre du Programme du Gouvernement.
7. Le Bureau s’est engagé à veiller à la programmation systématique, chaque mercredi, des initiatives de contrôle parlementaire.
8. Le Gouvernement est invité à finaliser et déposer au Bureau, au plus tard ce 15 mai, le projet de loi portant reddition des comptes de la loi des finances de l’exercice 2021.
9. Il a été aussi exhorté d’accélérer l’adoption et le dépôt au Bureau de l’AN du Projet de Loi de programmation militaire afin de doter nos FARDC des moyens financiers, matériels et logistiques pour accomplir avec efficacité leurs lourdes missions.
Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET
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Haut-Uélé : Des Chinois arrêtés pour exploitation illégale sur le site de Kibali Gold Mine, Louis Watum réaffirme la souveraineté minière de la RDC

En mission d’itinérance dans la province du Haut-Uélé, le ministre national des Mines, Louis Watum Kabamba, a fait, ce lundi 6 octobre, une découverte pour le moins troublante sur le périmètre d’exploitation de Kibali Gold Mine, la plus grande entreprise aurifère opérant légalement en République démocratique du Congo.
Sur ce site, des ressortissants chinois, dépourvus de tout titre ou autorisation officielle, exploitaient frauduleusement l’or congolais, en violation flagrante des lois nationales et sous le regard impuissant de certaines autorités locales.
Le ministre n’a pas tardé à réagir. Sur place, il a ordonné l’arrestation immédiate des contrevenants et la saisie de leurs engins, soulignant la volonté ferme du gouvernement de mettre fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles.
Cette opération coup de poing s’est déroulée en présence du gouverneur de province Jean Bakomito, de plusieurs députés provinciaux ainsi que du Directeur général de Kibali Gold Mine, Cyrille Mutombo Cibanda.
« La force reste à la loi », a déclaré Louis Watum, avant de rappeler que la souveraineté minière constitue un pilier fondamental de la souveraineté nationale.
« Les ressources du sous-sol congolais doivent profiter d’abord au peuple congolais, dans la transparence et le respect des règles », a-t-il insisté.
Une question de souveraineté et de dignité nationale
Au-delà du simple acte de répression, cette intervention du ministre s’inscrit dans un combat plus large pour la souveraineté économique de la RDC, longtemps fragilisée par des pratiques d’exploitation illégale menées par certains opérateurs étrangers, parfois avec la complicité interne.
La présence d’acteurs non autorisés sur un site stratégique comme Kibali Gold Mine met en lumière les défis persistants liés à la sécurisation des zones minières, mais aussi à la maîtrise des circuits d’exportation de l’or congolais, souvent détourné au détriment du Trésor public.
En réaffirmant l’autorité de l’État sur le secteur, Louis Watum envoie un signal fort : la RDC n’entend plus être spectatrice de la prédation de ses ressources.
Cette opération marque un tournant symbolique dans la reconquête de la souveraineté minière, un enjeu majeur pour le développement durable et la dignité du peuple congolais.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET