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Ascitech : Une rentrée pleine de promesses pour les maternelles
À l’Academy of Sciences and Technology( ASCITECH), la rentrée scolaire 2025-2026 s’est ouverte ce lundi 8 septembre dans une atmosphère chaleureuse, empreinte d’enthousiasme et de sérénité. Les plus jeunes apprenants, de retour de vacances, ont retrouvé leurs classes soigneusement préparées, véritables espaces de découverte et d’éveil.

Fidèle à sa vision de bâtir une école internationale d’excellence, Ascitech continue de mettre l’enfant au centre du processus éducatif. Ici, chaque élève est accompagné avec bienveillance, dans un climat qui stimule la curiosité, la concentration et l’épanouissement personnel. « Notre mission est de voir, nourrir et célébrer les talents uniques de chaque enfant », souligne la direction.

Depuis sa création, l’établissement s’est imposé comme une référence dans le paysage éducatif congolais. Ses succès reposent sur la qualité de son encadrement, l’innovation pédagogique et la confiance sans cesse renouvelée des parents. Plusieurs générations d’élèves y ont déjà bâti les bases solides de leur parcours académique, en développant non seulement leurs connaissances, mais aussi des valeurs de responsabilité, de créativité et d’ouverture sur le monde.

La rentrée des maternelles n’est donc pas seulement un retour en classe : elle marque le lancement d’un nouveau projet collectif, celui de construire ensemble une année d’apprentissage riche, stimulante et pleine de réussites.

L’Ascitech remercie les parents pour leur confiance et leur fidélité, et réaffirme son engagement à offrir à chaque enfant une éducation de qualité, dans un cadre sécurisé, moderne et inspirant.
Ascitech-L’excellence dans l’éducation dès le plus jeune âge.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Kisangani : Quand les victimes de la guerre de 6 jours se rebellent contre la corruption au FRIVAO
Un quart de siècle après le drame, les survivants handicapés refusent le silence et interpellent l’État sur la justice qui leur échappe encore._
Sous le soleil pesant de la Tshopo, ce week-end, ils sont venus, béquilles et cicatrices en avant, porter une même plainte, celle de la dignité bafouée. Les victimes de la guerre de 6 jours, ce conflit sanglant de juin 2000 qui avait opposé les armées rwandaise et ougandaise au cœur de Kisangani, ne demandent plus la pitié. Elles réclament des comptes.

Devant le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, un groupe de survivants a brisé le silence. Ces hommes et femmes, marqués à vie par la guerre, dénoncent aujourd’hui un nouveau fléau : la corruption au sein du Fonds pour la Réparation et l’Indemnisation des Victimes de l’Agression Ougandaise (FRIVAO). « Nous sommes venus voir le ministre pour lui montrer une situation indécente qui se passe ici à la Tshopo », confie Moïse Ndawele, amputé de la jambe droite depuis cette guerre.
« Les agents du FRIVAO nous réclament 500 dollars américains pour être enregistrés sur les listes d’indemnisation. Et si tu n’as pas cet argent, ils te proposent d’y figurer en échange de la moitié de ton indemnité. »
Un témoignage glaçant, partagé par de nombreuses autres victimes.
Ces pratiques présumées ternissent le visage d’un programme censé incarner la justice réparatrice voulue par l’État congolais. Pour ceux qui ont tout perdu, l’attente d’une compensation tourne à la désillusion, voire à l’humiliation.
Face à la gravité des faits rapportés, le ministre Guillaume Ngefa a promis d’agir. Selon les plaignants, il aurait assuré qu’il portera le dossier au Conseil des ministres et qu’il s’engage à « remettre de l’ordre » dans cette affaire. Une promesse saluée avec prudence par les victimes, qui redoutent que le dossier ne s’enlise dans les méandres administratifs, comme tant d’autres avant lui.
Mais à Kisangani, l’heure n’est plus à la résignation.
Les survivants de la guerre de 6 jours, dont beaucoup vivent aujourd’hui dans la pauvreté et l’oubli, veulent croire que leur combat pour la reconnaissance et la justice trouvera enfin un écho réel au sommet de l’État. « Nous ne voulons pas de faveur, seulement la justice. Nous avons assez attendu », lance l’un d’eux, le regard ferme.
À travers leur voix s’exprime toute une génération de Congolais meurtris, témoins d’un passé sanglant mais toujours debout, décidés à ne plus être les oubliés de l’histoire.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
