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Economie

ANAPEX : Rien à signaler, l’IGF veille au grain

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Des méthodes révolues consistant à s’attaquer à une organisation ou à des personnalités pour se positionner ou pour de l’argent, ont la peau dure à Kinshasa. L’Agence nationale de promotion des exportations (ANAPEX) en fait encore les frais depuis que des confrères ont été utilisés pour souiller l’image de cet établissement public. Des écrits comme seuls les aigris peuvent les susciter font état d’un climat malsain au sein de cette agence.

Un feu de paille au vu de la réalité de terrain dans cet établissement doté de la personnalité juridique et d’une autonomie de gestion. Des incohérences de forme sur ces écrits pirates montrent que les commanditaires de l’article-poubelle sont aux abois. Déjà qu’ils confondent le Décret n°20/003 du 05 mars 2020 portant création, organisation et fonctionnement de l’ANAPEX du Premier ministre à une ordonnance présidentielle.

Puis, maladroitement, les commanditaires font écrire à des confrères des faussetés sur un memo écrit par des agents-fantômes le 13 avril 2023, évoquant, semble-t-il « une sorte de dysfonctionnement des directions et services entretenu par le Directeur général ». Donc, il a fallu attendre plus de 4 mois pour faire écrire ce genre de choses à des journalistes qui, visiblement, n’ont même jamais entendu de cet établissement.

On a juste envie de rire d’une telle maladresse lorsqu’on sait que, depuis le 28 avril 2023, une équipe de l’Inspection générale des finances (IGF) a été dépêchée à l’ANAPEX pour une mission d’accompagnement. L’ordre de mission signée par Jules Alingete en personne le 25 avril est clair sur l’objet de cette mission, à savoir : Procéder à l’encadrement des opérations financières en validant le plan hebdomadaire de trésorerie et de décaissement conformément aux termes de référence élaborés à cet effet ; mais également : procéder au contrôle de la régularité et de l’opportunité des recrutements, promotions et mutations du personnel, depuis janvier 2023, eu égard notamment au cadre organique ainsi qu’au budget des rémunérations de l’exercice…

Pour ce faire, l’ANAPEX a été invitée à fournir tous les documents légaux, administratifs, financiers, rapports de missions, rapports annuels des exercices précédents, convention collective, etc. A ce jour donc, toute la gestion de l’ANAPEX est passée au crible par l’IGF, la seule institution capable de répondre de manière définitive à toutes les élucubrations des commanditaires des articles malfaisants.

On sait que la peur a changé de camp depuis que l’IGF, qui représente le Président de la République, a pris la décision d’accompagner cet établissement public dans sa phase de maturation après le constat de l’excellent travail abattu depuis deux ans par la Direction générale. Finalement, le feu de paille aura fait pshiiit ! Allez circulez, il n’y a rien à se mettre sous la dent à l’ANAPEX.

Dorcas Ntumba/CONGOPROFOND.NET

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Leadership local, expertise partagée : La vision de Cyrille Mutombo pour l’après-Kibali

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Lors de la 55e conférence de presse de Kibali Gold Mine, Cyrille Mutombo, représentant pays de Barrick en République Démocratique du Congo, a délivré un message fort, empreint d’espoir et d’engagement pour un avenir minier plus inclusif et durable.

D’entrée de jeu, il a rappelé que Kibali dépasse le cadre d’un simple projet minier : « C’est une plateforme d’expérimentation, d’adaptation politique et de co-construction entre l’État, les entreprises, la société civile et les communautés locales. »
Un modèle, selon lui, qui devrait inspirer bien au-delà du secteur extractif.

« Nous avons l’expérience. Nous avons les modèles. Nous avons déjà travaillé en communauté. Nous savons comment accompagner ceux qui prendront le relais demain », a-t-il affirmé.

L’avenir des structures communautaires, comités et autres organes de gouvernance locale, repose sur un leadership collectif et bien formé. C’est pourquoi Barrick s’engage, à travers Kibali, à encadrer, former et transmettre son expertise, pour que les Congolais deviennent les véritables porteurs de ces projets à long terme.

« Nous avons un département de soutien prêt à encadrer tous ceux qui seront élus ou désignés pour travailler avec et pour la communauté. »

Pour Cyrille Mutombo, les mots-clés de la réussite sont unité, transparence et renforcement des capacités. Il plaide pour que les communautés locales cessent d’être de simples bénéficiaires, pour devenir des acteurs à part entière du développement.

« Nous n’allons pas vous approcher par opportunisme, mais par mission. Et cette mission, c’est de bâtir ensemble un avenir meilleur. »

Il a conclu avec un appel à la coresponsabilité et à la vision partagée : « Ce que nous pouvons restaurer, nous devons le faire ensemble. Et ce que nous construisons, doit être durable et porté par tous. »

Par ce discours, Cyrille Mutombo confirme la volonté de Barrick/Kibali de rester un acteur de référence, non seulement dans l’exploitation de l’or, mais aussi dans la construction d’un avenir plus juste, plus solidaire et plus congolais.

Dorcas Mwavita/Congoprofond.net

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