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Afrobasket-Dames/Dakar 2019 : tous les espoirs sur Ginette Mfutila, la capitaine des Léopards
Auréolée d’une solide expérience dans le basketball féminin de haut niveau sur le continent africain, Ginette Mfutila va faire face à un nouveau défi lors de cet Afrobasket Dakar 2019 prévu du 09 au 19 août prochain. Elle estime que la RDC n’ira pas pour faire de la figuration, mais pour jouer.
La joueuse de 30 ans, capitaine des léopards, qui a représenté la République démocratique du Congo au FIBA Women’s AfroBasket 2017 croit aux meilleurs résultats pour son pays.
« Nous n’avions pas eu beaucoup de temps de préparation parce qu’au départ, on n’était pas qualifié. Ce qui est bien, ce n’est pas vraiment un nouveau groupe. Nous nous connaissons, nous avons joué l’afrobasket 2017. C’est une compétition que nous connaissons et nous savons à quoi nous attendre », explique t-elle.
« Nous sommes dans un groupe de la mort comme tout le monde le dit ( L’Angola et le Mali, ndlr… ). Nous aussi, nous sommes une grande nation de basket, nous avons de grandes joueuses, nous avons également notre sursaut d’orgueil. Nous n’allons pas partir pour se figurer, mais plutôt pour défendre les couleurs du pays et nous avons besoin du soutien de tous les Congolais ».
*Un palais des sports, le rêve du monde sportif*
Au moment où son équipe est en préparation du tournoi dans un stadium des Martyrs à ciel ouvert alors que le basketball moderne se joue dans une salle fermée, la capitaine de l’équipe nationale de la RDC, Ginette Mfutila, plaide pour la construction d’un Palais des Sports.
» Nous n’avons pas un terrain couvert. C’est ce que le président de la République venait de nous promettre.
Je pense que vous avez suivi mon coup de gueule sur internet parce que nous en avons marre. Maintenant que notre cri d’alarme est arrivé aux oreilles du président de la République, avec le sacre des garçons ( AfroCan Mali 2019 ndrl…), nous pensons que ça va faire quelque chose. La coupe que les garçons ont ramenée, le président de la République a compris que nous étions abandonnées. Et là nous avons vraiment besoin du soutien de notre président et du pays, puis ça y ira », a-t-elle déclaré.
Evoluant actuellement au Maroc, c’est en 2003 que Ginette Mfutila débute avec la pratique du sport en s’adonnant au basket-ball aidée par sa taille 1.90 m qui la prédisposait à devenir une excellente pivot.
Sociétaire de l’équipe Arc-En-Ciel à l’époque, Ginette Mfutila a fait son entrée en équipe nationale en 2006 avec la sélection junior.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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