Société
Affaires foncières : Acacia Bandubola appelle les chefs coutumiers à être des “gardiens” et non “vendeurs” des terres
Près de 50 chefs coutumiers ont été reçus par la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo qui avait à son côté le vice-ministre des affaires coutumières, Muami Buende jeudi 26 septembre 2024 au salon bleu de l’immeuble du Gouvernement dans la commune de la Gombe.
L’objectif de cette rencontre avec les chefs coutumiers selon la Ministre d’Etat, établir le pont entre le ministère qui a la gestion des terres et les gardiens des terres pour réduire les conflits fonciers.
Elle a rappelé à ces derniers l’article 53 de la loi foncière qui stipule ” le sol est la propriété exclusive, inaliénable et imprescriptible de l’État”.
Et ensuite l’article 10 de la LOI Nº 15/015 DU 25 AOUT 2015 FIXANT LE STATUT DES CHEFS COUTUMIERS qui parle des attributions spécifiques d’un chef coutumier:
1. Veiller à la cohésion, à la solidarité et à la justice sociale dans sa juridiction ;
2. Sauvegarder et faire respecter les valeurs traditionnelles morales, le patrimoine culturel, les vestiges ancestraux dont les sites et lieux coutumiers sacrés ;
3. Veiller, conformément à la Loi, à la protection des espaces fonciers qui relevant des terres des communautés locales.
La Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo a été claire, “chers chefs coutumiers, vous êtes les gardiens des terres. Un gardien n’est pas propriétaire. Un gardien ne vend pas. Si les terres de la communauté ne sont pas protégées, d’ici 30 ou 50 ans nous deviendrons des immigrés dans notre pays ”
Elle a invité les chefs coutumiers à dénoncer les bavures dans leurs juridictions et a promis que tout conservateur des titres immobiliers ou chef de division du cadastre qui sera complice dans ces pratiques sera immédiatement remplacé et sanctionné.
Le vice-ministre des affaires coutumières Muami Buende a déclaré qu’un chef coutumier qui fait un acte de cession viole la loi et a ajouté tout mouvement des chefs coutumiers doit être autorisé par la hiérarchie. Il les a appelés tous à respecter les lois .
Sa Majesté Lembalemba a affirmé qu’au Kasaï, des chefs coutumiers ne vendent pas les terres. Il a ajouté qu’on est chef, quand on a la terre. Lorsque vous vendez des terres, vous vendez aussi le pouvoir.
Un chef coutumier Teke – Humbu a déclaré que dans ces ventes des terres, il y a aussi des complicités au sein de l’administration foncière. Il a dénoncé le non paiement des droits de jouissance et la non vulgarisation de la loi 15-015.
Une première avec le ministère des affaires foncières, cette rencontre est très appréciée par les chefs coutumiers.
Cellule de communication du ministère des affaires foncières
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Société
Hommage à ma maman Astride : À toutes les mères, ces héroïnes silencieuses
En cette journée internationale de la jeunesse fille, il est essentiel de lever nos voix et nos cœurs pour célébrer les femmes qui, par leur amour et leur détermination, façonnent les générations futures. Aujourd’hui, rendons hommage à toutes les mères, ces femmes dont le dévouement et le sacrifice incommensurables ont illuminé le chemin de nos vies.
Femmes au foyer ou pas qui ont toujours été le pilier de nos familles. Dans un monde où les défis se multiplient, elles ont su transformer les petites choses en grandes leçons de vie. Chaque matin, elles se lèvent avant l’aube, le cœur empli de courage, pour se lancer dans leurs petits commerces. Que ce soit en vendant des pains, des arachides ou des légumes, leur détermination est sans limite.
Elles ne cherchent pas la reconnaissance, mais la dignité et la fierté de pouvoir offrir à leurs enfants un avenir meilleur. Mon défunt père, Germain MFITU, me répétait souvent : « Tu n’as aucune excuse. Tu ne dois jamais te contenter d’être bon mais excellent. » Ces mots résonnent encore en moi, car ils trouvent leur origine dans l’exemple vivant de ma mère Astride qui incarne cette quête de l’excellence.
Elle ne s’est jamais contentée de peu ; elle a toujours visé plus haut, pour elle-même et pour nous. Elle nous a appris à ne jamais baisser les bras, même lorsque les tempêtes de la vie semblaient inévitables. Les sacrifices qu’elle a consentis sont innombrables. Elle a renoncé à ses rêves, à ses désirs pour nous offrir des opportunités. Chaque pièce de monnaie qu’elle gagnait était investie dans notre éducation.
Chaque bénéfice était versé dans notre épanouissement. Elle croyait fermement que l’éducation était la clé qui nous ouvrirait les portes du monde, et elle a tout fait pour que nous puissions y accéder. Grâce à son travail acharné, nous avons eu la chance de nous asseoir à la table des grands, d’apprendre, de grandir et de devenir les hommes que nous sommes aujourd’hui.
Astride, tu es le symbole de toutes ces mamans qui, dans l’ombre, se battent pour l’avenir de leurs enfants. À toutes celles qui vendent des braises, à celles qui se lèvent avant l’aube pour préparer le petit-déjeuner, à celles qui se battent contre vents et marées pour élever leurs enfants : vous êtes toutes des héroïnes. Merci pour votre force, votre résilience et votre amour inconditionnel.
En ce jour symbolique, je veux que tu saches, chère mère, à quel point tu es précieuse à mes yeux. Ton amour a été une lumière dans les moments les plus sombres. Tu as su nous enseigner la valeur du travail et l’importance de l’excellence. Je m’engage à honorer ton héritage en continuant à me battre pour mes rêves, à faire trois fois plus pour être non seulement bon, mais excellent, comme Papa l’a toujours souhaité.
À toutes les mères, à toutes les femmes qui se battent pour un avenir meilleur, je vous rends hommage. Vous êtes la force silencieuse de ce monde, et aujourd’hui, nous célébrons votre indéfectible courage. Merci, Maman Astride, pour tout ce que tu as fait et continues de faire. Grâce à vous, nous avons l’opportunité de rêver et de réaliser ces rêves.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
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