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Affaires étrangères : l’ambassadeur Didier Kithima réclame 2,5 millions USD à la ministre Marie Tumba Nzeza pour » destruction de son honorabilité et de sa carrière »

L’ambassadeur de la République démocratique du Congo au Japon a attaqué en justice sa ministre de tutelle pour l’avoir révoqué « arbitrairement et illégalement », accuse-t-il dans un dossier remis lundi à l’AFP.
L’ambassadeur, Didier Ramazani Bin Kithima, avait été rappelé en octobre à Kinshasa par la nouvelle ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza. Joint alors par l’AFP, le ministère l’accusait alors d’avoir vendu le bâtiment de l’ambassade à Tokyo.
« La chancellerie et la résidence ont été vendues en 2003 par l’actuel ambassadeur de la RDC en Turquie« , s’est défendu M. Ramazani auprès de l’AFP, après avoir saisi le Conseil d’Etat.
M. Ramazani ajoute qu’à son arrivée en 2018, la RDC était propriétaire d’une ambassade dans un quartier périphérique de la capitale japonaise, qu’il a voulu transformer en « guest-house », afin de financer la location d’une nouvelle représentation diplomatique dans un quartier plus prestigieux du centre-ville.
« J’ai mis en place un dispositif pour permettre à l’ambassade de quitter ce quartier périphérique de bas niveau pour se retrouver dans le quartier diplomatique de Tokyo, à deux minutes de l’ambassade de France », explique-t-il, assurant avoir agi en prévenant Kinshasa.
M. Ramazani Bin Kithima a déposé une « requête en annulation et réparation des préjudices » auprès du Conseil d’Etat. Il accuse la ministre d’avoir « violé toute procédure » et de ne pas avoir motivé ni lui avoir notifié sa décision.
M. Ramazani demande au Conseil d’Etat d’ « ordonner son retour à son poste au Japon sans délai ».
Il demande également des dommages et intérêts à hauteur de 2,5 millions de dollars pour 《 la destruction de son honorabilité et de sa carrière》.
CONGOPROFOND.NET
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Santé
Paludisme : Une conférence mondiale 2025 entre engagement et espoir

La conférence annuelle 2025 sur le paludisme, organisée par la Coalition de la Société Civile pour l’Élimination du Paludisme (CS4ME), s’est tenue en ligne via Zoom. Elle a rassemblé un large éventail d’acteurs : experts, représentants de la société civile, partenaires techniques, journalistes et décideurs politiques. Tous unis par une même urgence : intensifier la lutte contre cette maladie évitable qui tue encore des centaines de milliers de personnes chaque année.
Olivia Ngou, fondatrice d’Impact Santé Afrique et cofondatrice de CS4ME, a ouvert la rencontre en appelant à un renouvellement fort des engagements. Elle a rappelé que le combat contre le paludisme nécessite des ressources accrues, de l’innovation et une implication durable des communautés.
CS4ME, réseau international fort de près de 900 membres répartis dans 48 pays, joue un rôle central dans cette dynamique. L’un des intervenants a rappelé avec fermeté qu’il est inadmissible que cette maladie continue de faire autant de victimes, alors qu’elle est à la fois connue et évitable. Le réseau s’attache à renforcer les capacités locales et à faire entendre la voix des communautés les plus touchées.
La participation active d’organisations congolaises a été particulièrement remarquée. La République démocratique du Congo, l’un des pays les plus affectés au monde par le paludisme, incarne l’urgente nécessité d’une mobilisation massive et coordonnée. Leur présence a mis en lumière la volonté des acteurs locaux de prendre toute leur place dans cette bataille pour la vie.
La conférence 2025 a ainsi permis de raviver les consciences, de fédérer les énergies et d’amplifier un message simple mais essentiel : éliminer le paludisme est possible, à condition que l’engagement soit collectif, constant et résolu.
Désiré Rex Owamba/CONGOPROFOND.NET
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