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Affaire Moïse Mbiye: Interpol s’en mêle pour obtenir le retour au pays du pasteur

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Le collectif d’avocats de Mlle Eliane Bafeno demande au gouvernement congolais de saisir l’Interpol, pour obtenir le retour au pays, de Moïse Mbiye, pasteur de l’église Béthel à Kinshasa, mis en cause dans une affaire de sextape avec cette jeune fille d’une vingtaine d’années.

S’exprimant sur Top Congo FM, Me Dolly Mwanza, l’un des avocats de la victime, a déclaré que Moïse Mbiye doit être extradé pour répondre de ses actes au Parquet général de Kinshasa-Gombe.

Selon le collectif d’avocats de Mlle Eliane Bafeno, Moïse Mbiye est accusé pour viol, avortements et atteinte aux bonnes mœurs, pour avoir mis sur la toile, une vidéo osée de leur cliente.

La saisine des avocats d’Eliane Bafeno fait suite aux menaces dont de mort brandies à l’un de leur, dans la nuit de samedi à dimanche dernier.

Un avocat faisant partie du collectif des avocats qui ont porté plainte contre le pasteur Moïse Mbiye pour le compte d’Eliane Bafeno, a été visité par des hommes en uniforme non autrement identifiés, après un bref échange, ces derniers n’ont pas hésité de lui tirer une balle dans la jambe, après l’avoir sommé de retirer la plainte contre le pasteur de l’église Cité Bethel, explique Me Dolly Mwanza.

Plusieurs musiciens de Moïse Mbiye traqués

Alors que l’affaire a été portée en justice, des sources proches du dossier font état de la traque des musiciens, dont l’ancien soliste et l’arrangeur de Moïse Mbiye.

Ces derniers sont soupçonnés d’avoir mis sur la toile, les images osées de Moïse Mbiye. Ce que rejette entièrement un avocat, frère des deux musiciens, qui précise que ses frères ne sont ni de près ni de loin, impliqués dans cette affaire ridicule.

 » Ce n’est pas un film où il y a eu un preneur d’images. Les images mises en cause sont un sextape fait à partir d’un téléphone et envoyé à un autre. Dans ces conditions, on ne voit pas à quel niveau peut se situer la responsabilité des anciens soliste et arrangeur du pasteur Moïse Mbiye qui n’a plus aucun contrat avec les deux musiciens gratuitement mis en cause « , explique le même avocat.

Selon des sources sûres, plusieurs autres anciens musiciens du pasteur Moïse Mbiye, seraient également traqués.

« Nous ne comprenons pas pourquoi ces artistes sont traqués, alors que cette affaire de sextape concerne Moïse Mbiye qui, d’ailleurs, a pris soin de voyager pour la France, sans qu’il ne soit inquiété par les services de migration commis à l’aéroport international de N’Djili« , se plaint sous couvert de l’anonymat, un ancien musicien de l’orchestre du pasteur de l’église Cité Béthel.

Selon la source, Jérémie Nkongolo, l’un des anciens musiciens de Moïse Mbiye, le chantre Michel Bakenda ainsi que d’autres personnes ont été interpellés le samedi 25 janvier, en pleine séance d’enregistrement au studio J-ROI Record, situé place Pont Cabu, dans la commune de Kasa-Vubu. D’autres ex-musiciens recherchés vivent depuis en clandestinité.

« On recevait des appels des menaces avec des numéros masqués, nous vivons en clandestinité.
Déjà, moi-même, je ne passe plus la nuit à la maison. Nos vies sont en danger.
Et dans tout ça, c’est M. Moïse Mbiye, Il nous accuse d’avoir publié ses vidéos intimes« ,
témoigne Derlin Ndefi, ex-pianiste du pasteur, Eddy Kabeya, soliste et JRoi Mwamba, arrangeur, seraient également dans le collimateur.

« J’étais surpris de voir les policiers partout crier : bouclage ! bouclage ! Nous étions tous traumatisés. Ils ont fouillé toute la maison et ont dit qu’ils avaient été envoyés par M. Mbiye« , a témoigné l’avocat Crispin Biayi, frère-ainé des deux artistes.

D’après de nombreuses sources, Jérémie Nkongolo est accusé d’avoir publié sur les réseaux sociaux, des vidéos compromettantes du pasteur Moïse Mbiye et son téléphone contiendrait plusieurs autres vidéos sextape qui attentent à la dignité du numéro 1 de l’église Cité Bethel.

La soeur de Moïse Mbiye, Lydie Mbiye contactee par la radio Okapi s’est dit sereine et attend que la justice fasse son travail. Elle a aussi déclarée que ni son frère ni sa famille n’ont saisi la justice pour arrêter ses musiciens.

Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET


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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

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Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.

La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.

Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.

« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.

De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.

« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.

Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA

L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.

En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.

Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.

Dorcas Mwavita/CongoProfond.net


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