Actualité
Affaire « Kamerhe » : une dizaine de militants arrêtés dont un journaliste à Bukavu

Les forces de l’ordre ont arrêté une dizaine de manifestants qui ont passé la nuit dans plusieurs amigos de la ville de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu.
» Nos militants ont été interpellés depuis la matinée et passent la nuit au cachot de la police jusqu’à maintenant personne n’a été relâchée », témoigne un cadre de l’UNC.
Parmi les interpellés et qui passent la nuit à l’amigo, le journaliste du média en ligne jambordc, Martial Kalala, arrêté alors qu’il couvrait les échauffourées entre police et militants de l’UNC.
Jambordc dénonce cette entrave à la liberté de la presse et exige la libération de son journaliste qui a été interpellé alors qu’il ne faisait que son travail. « Aucun journaliste ne mérite d’être mis en prison parce qu’il a fait son travail. Cette attitude des forces de l’ordre n’est pas de nature à favoriser un bon climat de travail en cette période où les habitants ont plus que jamais besoin de la presse. Nous éxigeons la liberation, sans délai, de Martial Kalala », a insisté Honneur-David Safari, Coordonnateur a.i. de REMEL-GL.
Plusieurs manifestations ont étés organisées dans la ville de Bukavu pour revendiquer la libération de Vital Kamerhe. Des manifestants ont été interpellés, les vitres du bureau saccagées et autres dégâts commis à Bukavu dans les accrochages entre police et manifestants de l’UNC.
Shukuru Ntwali/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some
Actualité
Affaire « Mwangachuchu » : La synergie « Union fait la Force » appelle F. Tshisekedi à y réserver un œil particulier

La Synergie de mouvements citoyens,ONG et associations des Droits de l’homme a dénoncé les conditions inhumaines de détention du député national Édouard Mwangachuchu au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 20 mars à Kinshasa.
Ces organisations citoyens déplorent la violation grave des droits et libertés fondamentaux de cet élu du peuple,
le vice de procédure, la manipulation, l’instrumentalisation et la politisation dudit dossier.
A en croire, Hilaire Ngedi, coordonnateur national de ce collectif dénommé « Union fait la force », le député Édouard Mwangachuchu a été arrêté à son domicile situé dans la commune de la Gombe et déféré à la prison centrale de Makala dans la nuit du 01er mars. Le septuagénaire est interpellé pour complicité avec des groupes terroristes dans l’est de la RDC.
Suite à ces accusations, poursuit-il, plusieurs autres personnes ont été interpellées et sont portées disparues. Il s’agit, entre autres, du bâtonnier Samane Chico Joseph, Faustin Karongire (Gardien), Justin Ngiruwonsanga (Sécurité),
Jean Mukunzi (Garde), Roger
Rwabaneza Rudacogora (Surveillant D2) et Justin Nsabimana (Hygiène).
Pour le collectif, l’affaire devrait être gérée tout d’abord par les renseignements avant une précipitation sur son arrestation. » La justice s’est basée sur des rumeurs des réseaux sociaux pour procéder à l’arrestation de l’élu du Nord-Kivu alors qu’il bénéficie de la présomption d’innocence et de ses immunités parlementaires », martèle le coordonnateur de cette structure.
Puis de s’interroger : » Comment peut-on l’arrêter tard la nuit à 01 heure et faire une perquisition le matin à 10h36 ? Nous vivons la violation des droits de l’homme et le sabotage de l’Etat de droit prôné par le chef de l’État… »
Pour lui, Mwangachuchu est un homme honnête ayant prouvé, à travers l’histoire de sa carrière politique, les valeurs républicaines et patriotiques en nitiatiant des actions contre le M23.
Tout en pointant un doigt accusateur sur l’actuel responsable des services de renseignements du Nord-Kivu, Sylvain Sakaji Tshikomba, ce collectif demande au Chef de l’État de réserver un œil particulier à ce dossier au nom de la cohésion nationale qu’il a toujours prônée.
MD
There is no ads to display, Please add some