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Affaire « 100 USD avec étoile » : Rawbank crée la confusion et perturbe les esprits !

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Ce mercredi 10 octobre, un incident communicationnel a eu lieu à la RAWBANK, pénalisant une grande partie de clients toute la journée dans toutes les agences de cette banque disséminées à travers le pays.

Tout commence avec une lettre circulaire du 09 octobre de l’entreprise qui interdit aux guichetiers d’encaisser les billets de 100$ USD avec étoile.

Le communiqué qui a mis le feu

Ce mercredi à 13h32, un communiqué de l’association des Banques du Congo (ACB) informe les banques que les opérations de change et d’encaissement des billets de 100$ USD avec étoile sont toujours en cours dans toutes les banques membres de l’association.
Un communiqué qui vient contredire la RAWBANK.

Recadrage de l’ACB

Coup de théâtre, vers les après-midi de la même journée, la RAWBANK publie un nouveau communiqué de presse où en référence au communiqué de l’ACB, elle affirme que les billets de 100$ avec étoile sont admis dans la banque et cela sans même s’excuser.

La Rawbank se rétracte

Et pourtant, cette situation a causé beaucoup des préjudices à beaucoup des clients en terme de temps, d’énergie et d’argent.

Certains ont dû retourner à la maison pour changer les billets et rentrer pour effectuer leurs opérations.

Le gouvernement doit veiller sur les banques qui sont les moteurs de l’économie et de finance d’un pays.

Jusqu’à présent, l’opinion continue à se demander comment une institution « sérieuse » comme la RAWBANK pouvait refuser ce billet sur une saute d’humeur parce que, selon elle, la population n’en voulait pas !

TMB/ CONGOPROFOND.NET

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À la Une

Kinshasa perd une plume d’or : Sénado alias « Général Bowane » s’en est allé

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Kinshasa pleure l’un de ses enfants prodiges. Sénado Mananasi, connu encore sous le nom de « Général Bowane », s’est éteint, emportant avec lui un pan discret mais fondamental de l’histoire musicale congolaise. Auteur, compositeur, parolier de l’ombre, il était pourtant la source lumineuse derrière des tubes devenus cultes dans les années 80 et 90.

Natif de Kingasani, dans le district populaire de la Tshangu, Sénado a été bercé dès l’enfance par l’effervescence musicale de Kinshasa. Vers le milieu des années 1980, il entre dans les orchestres Balafon et Select Musica de Malembe Chant, où sa voix suave et son sens inné de la mélodie le rendent vite incontournable.

Mais c’est surtout par la plume que le Général Bowane se distingue. Il signe en effet « Sai Sai », chanson mythique interprétée par Papa Wemba, devenue un succès planétaire. Un titre qui a traversé les frontières du Congo pour résonner jusqu’en Europe et dans les diasporas africaines. Peu savent que derrière cette pépite, se cachait ce parolier modeste, attaché à sa Tshangu natale.

Sénado a également prêté son talent à de nombreuses formations musicales de Kinshasa. Plusieurs chansons interprétées par le clan Wenge Musica portent sa signature, preuve de son ancrage profond dans la sève artistique qui a nourri une génération entière. Les archives officieuses de la musique congolaise regorgent de ces refrains populaires dont il fut l’architecte discret.

Par ailleurs, il était le grand frère de Chai Ngenge, ancien membre éminent du groupe Wenge BCBG de JB Mpiana. Une fratrie musicale donc, dont l’influence s’étend sur plusieurs décennies de rumba, de ndombolo et de toutes les hybridations qui ont fait la renommée du « son kinois ».

L’annonce de sa mort a suscité une vive émotion parmi les mélomanes, les artistes, et ceux qui, dans l’ombre comme lui, œuvrent à l’immortalité de la culture congolaise. Les hommages affluent, mais nombreux sont ceux qui regrettent que Sénado n’ait jamais reçu de reconnaissance à la mesure de son apport. Comme tant d’autres génies silencieux de la scène congolaise, il s’en va sans disques d’or, mais avec l’or des cœurs.

Son parcours rappelle cruellement combien la mémoire musicale congolaise est souvent injuste avec ses bâtisseurs. Le Général Bowane n’était pas une figure de paille : il était un passeur d’émotion, un faiseur de classiques, un pilier invisible d’une époque d’or.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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