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Addis-Abeba accueille la Semaine Africaine de l’Industrialisation du 18 au 23 novembre

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La Commission de l’Union Africaine, à travers son département de Commerce et de l’Industrie va accueillir du 18 au 23 novembre 2018, la Semaine Africaine de l’Industrialisation au siège de l’Union Africaine basé à Addis-Abeba en Ethiopie. A en croire un communiqué de presse parvenu à CONGOPROFOND.NET, c’est Paul Kagame, actuel président en exercice de l’Union africaine qui va procéder à l’ouverture de ces assises. Aussi, des chefs d’Etats, des hauts dignitaires, des délégués des communautés économiques régionales(CER), ainsi que des délégués des agences des Nations Unis prendront également part à cette rencontre.

Ce grand forum s’offre donc comme une opportunité de renforcer la prise de conscience et la compréhension des opportunités, la dynamique de l’industrialisation à travers l’espace continentale.

En outre, il s’agit de mobiliser le secteur privé africain et les partenaires de coopération pour le développement afin de renforcer le
dialogue sur le programme d’industrialisation panafricain, en insistant sur la manière dont le développement des chaînes de valeur
régionales peut être un catalyseur majeur pour le renforcement des capacités, de production industrielle ainsi qu’en faveur d’une
industrialisation accélérée au niveau du continent, surtout que nous sommes en pleine phase de préparation par rapport à la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine.

Par ailleurs, la Semaine Africaine de l’Industrialisation (AIW2018), sera aussi une opportunité pour mettre en œuvre le plan de
développement industriel accéléré pour l’Afrique (AIDA), le Plan de fabrication de produits pharmaceutiques pour l’Afrique (PMPA), la stratégie en faveur des PME, la stimulation du commerce intra-africain et de la zone de libre-échange continentale africaine et enfin de revoir les points relatifs à la troisième Décennie du développement industriel de l’Afrique (IDDA III), de l’Assemblée générale des Nations Unies dans le contexte de l’Agenda 2063.

Toutefois, il sied également de révéler qu’au cours de cette semaine, d’autres événements parallèles vont se tenir tel que : la 1ère
Conférence Afrique Pharma UA-NEPAD. Ce sera l’un des événements phares de la Semaine de l’industrialisation de l’Afrique (AIW). Cette rencontre tel que le souligne l’agenda, sera organisé conjointement par le Département du commerce et de l’industrie, le Département des affaires sociales ainsi que l’agence du NEPAD à partir du 19 au 21 novembre 2018. Son but est de contribuer aux efforts visant à stimuler la production locale de médicaments essentiels. La conférence impliquera toutes les institutions continentales concernées, les partenaires de développement, les agences des Nations Unies, les États membres et le secteur privé.

Outre cela, la Semaine Africaine de l’Industrialisation sera également commémorée par plusieurs sessions parallèles qui mettront en lumière les progrès, les réalisations ainsi que les défis auxquels les gouvernements africains sont confrontés dans le développement de leurs secteurs industriels. Il fournira également une plate-forme d’interface d’une part entre entreprises en vue d’améliorer les perspectives de développement de partenariats et de promotion des investissements.

Aussi d’autres évènements parallèles tel que : le Forum continental sur les chaînes de valeur régionales et la mobilisation des fabricants africains (pour soutenir le lien entre les chaînes de valeur régionales africaines et l’offre de valeur mondiale); le deuxième symposium sur les zones économiques spéciales et l’industrialisation verte’ atelier sur le réseau des entreprises africaines, catalysant la productivité des PME et des jeunes entreprises; l’atelier sur l’entreprenariat des jeunes pour réduire les migrations, l’autonomisation des femmes et des jeunes dans le développement des entreprises ainsi que l’atelier sur le financement de l’industrialisation ainsi que l’industrialisation durable en Afrique.

M.M./CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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