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ACOFEPE renforce les capacités des femmes des médias écrits et en ligne

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L’association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite ( ACOFEPE) a organisé, dans la salle polyvalente Mama Losako dans la commune de Ngiri-Ngiri, 3 jours de formation sur la gestion éditoriale et journalisme en ligne à l’intention des femmes de la presse écrite.
Au total 40 professionnelles des médias ont activement pris part à ces trois journées animées par des professionnels des médias en ligne, des membres des associations des femmes des médias et enseignants en journalisme.

Organisée avec l’appui de l’agence suedoise au développement en partenariat avec Internews, cette session avait pour objectif ultime de stimuler les femmes à occuper des postes de prise de décisions mais également être active sur le terrain.
“Nous avons constaté de plus en plus l’absence des femmes dans la presse écrite car apparemment beaucoup préfère être vue à la télé. Partant de ce constat, nous avons décidé de créer cette association pour encourager les jeunes femmes à embrasser la presse écrite mais aussi à créer leurs propres entreprises de presse écrite. Nous menons également des plaidoyers auprès des patrons de presse pour la représentativité équitable des femmes dans leurs organes respecrifs. Plus encore nous insistons sur la promotion de la femme dans la presse ecrite », nous a confié Grâce Kangundu Ngyke, présidente de l’ACOFEPE.

L’internet que d’aucun considère comme source de fausses informations, est une chance pour les journalistes car il leur facilite plusieurs choses, à en croire Patient Ligodi, formateur et webjournaliste. Il renchérit en rassurant aux participantes que l’internet ayant remplacé l’imprimerie, offre plusieurs opportunités notamment sur le plan éditorial et du profit. Il a cependant demandé à ces professionnelles des médias de réfléchir et penser numérique, cibler son public afin de bien évoluer dans ce monde numérique avec le téléphone comme outil de travail.

Les femmes de L’UCOFEM, quant à elles, ont mis l’accent sur l’aspect genre et la gestion éditoriale en rappellant bien-sûr l’importance de la presse écrite que le commun des mortels néglige.
Puis Clarisse MUSEME membre fondateur de l’UCOFEM et analyste à la communication au Programme des Nations Unies pour le Développement s’est appesantie sur la gestion éditoriale. Nanou Ngindu et Clarisse Museme ont ainsi vivement encouragé les femmes journalistes à se pencher sur les questions de genre dans leurs médias.

Pour Angèle Phaka, une des participantes de ce premier atelier de formation en gestion éditoriale et journalisme en ligne organisé par Acofepe et ses partenaires, c’est un plus qu’elle vient d’ajouter car il y a des choses qu’elle ignorait mais maintenant c’est plus clair.

Acofepe compte multiplier ces genres de formations pour atteindre ses objectifs. Des brevets de participation ont été remis aux lauréates.

Jearry Coco Lweso & Elda Along /CONGOPROFOND.NET


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Kasaï Central : La 1ère école construite par des ex Kulunas présentée au général Kasongo Kabwik 

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Le premier bataillon des « Bâtisseurs » formés à Kanyama Kasese vient de construire une école dans la commune de Nganza, ville de Kananga, dans le Kasaï Central. Cette école de dix-huit salles de classes est équipée de bancs et de tables. 

A en croire les superviseurs des travaux, il reste quelques finitions à effectuer mais l’établissement peut déjà accueillir ses premier écoliers.  » Les écoles, comme celle-ci, Kananga en comptera trois. Deux autres sont en pleine construction dans le village de Kanioka et à Saint Martin dans la commune de Katoka« , a-t-on annoncé.

Il faut signaler que plusieurs autres territoires du Kasaï Central sont également touchés par cette vague de construction. Il s’agit notamment de Dibaya ( Cité Tshimbulu), Ndemba et Kazumba. Le numéro 1 du Service national, le général Kasongo Kabwik, qui a visité quelques chantiers, a fait le constat que les travaux sont en cours.

A Luisa ainsi qu’à Dibenlenge, seront lancés incessamment des établissements scolaires de ce type, œuvre du Service national.

Puis, promet-il, une école sera construite par territoire et ce à travers tout le pays .

Il convient de noter, par ailleurs, que ces ouvrages n’ont rien à voir avec le Programme de développement Local   145 territoires, même si l’un des buts poursuivis reste celui d’améliorer les conditions d’études des enfants congolais.

Fidèle à sa mission première de former des jeunes qui vont contribuer à l’indépendance alimentaire de la RDC, le Service national continue de booster la production locale de maïs.  Il a même démarré sa première campagne agricole toujours dans le Kasaï Central où la première récolte de cette denrée a été effectuée. « C’est un premier pas vers l’autosuffisance alimentaire et la réduction de la dépendance en termes de maïs du Kasaï Central vers le Katanga. Lorsqu’il y a pénurie au Katanga, le Kasaï peut venir à sa rescousse comme nous le voyons d’ailleurs ces derniers temps. Le maïs venu du Kasaï exporté vers le Katanga… », a expliqué le général.

Puis de conclure :  » Le Congo est béni partout. Nous avons un bon sol, nous avons une bonne pluviométrie. Entre la construction des écoles et la production agricole, le Service national est en train de remplir pleinement sa mission: celle d’être au service de la nation et devient de plus en plus l’un des bras séculiers de la matérialisation de la vision de chef de l’État ». 

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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