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A. Ruberwa : «Les sanctions politiques de l’UE vont s’effacer avec le temps… »

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Au cours de sa sortie médiatique du vendredi 2 novembre 2018, le Front Commun pour le Congo(FCC), plateforme politique dont l’autorité morale est le chef de l’Etat Joseph Kabila, a tenu à éclairer l’opinion sur les sanctions de l’Union Européenne récemment reconduite contre certains officiels congolais, notamment Emmanuel Ramazani Shadary, candidat de cette famille politique à la prochaine présidentielle.

A cet effet, Me Azarias Ruberwa, cadre du FCC, a fait noter que le candidat Emmanuel Ramazani Shadary n’est pas condamné. « Il n’est même pas poursuivi. Il faut que l’opinion le sache. Il n’existe pas des poursuites judiciaires à l’endroit de notre candidat. Il n’existe pas de condamnation au sens de la justice à charge de notre candidat. Si cela existait, ça pourrait inquiéter… », a dit l’ancien vice-président de la RDC.

Pour lui, ce sont des sanctions de nature purement politiques qui vont sûrement s’effacer avec le temps. « Laissons le temps au temps… », a-t-il préconisé. Puis d’ajouter : « Je ne vois pas comment l’Union Européenne, une organisation qui a une diplomatie de très haut niveau, va garder des sanctions de nature politique qui, en fait dans le sens constitué des menaces pour des inquiétudes qu’ils avaient, inquiétudes qui, du reste, n’étaient pas fondées, il est évident que ces sanctions vont disparaître, des démarches sont faites dans ce sens-là ».

Se rappelant d’un entretien qu’il a eu récemment avec une diplomate à ce sujet, Me Azarias Ruberwa a rapporté sa question à l’assistance : « Madame, si vous êtes nommée Ambassadeur en RDC, devant qui allez-vous présenter vos lettres de créance ? ça ne sera certainement pas à quelqu’un sur qui vous faites peser vos sanctions… ». A l’en croire donc, c’est une question mineure. « Je le répète, il n’y a pas de poursuite judiciaire à l’encontre de notre candidat. Notre candidat n’est pas poursuivi par la CPI, il ne porte pas sur lui une condamnation judiciaire. Ce sont des simples sanctions sous formes des menaces politiques. Il était question que l’UE se rassure que nous irons aux élections, il ne leur appartenait pas de nous juger dans ce sens, surtout que nous y allons de manière inéluctable, qui de cette union européenne va garder ces sanctions? », s’est interrogé l’avocat.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo :  Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université 

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L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.

Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.

Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.

Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.

Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.

Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.

Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


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