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Musique : coup dur pour Koffi Olomide, 8 clips vidéos interdits de diffusion !

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La Commission Nationale de Censure des Chansons et des Spectacles, placée sous la tutelle du ministère de la Justice, a interdit aux radios et télévisions congolaises de diffuser 8 clips vidéos illustrant des chansons non autorisées de celui qui est devenu le pape de la rumba, l’artiste Christophe-Antoine Agbepa Mumba dit “Koffi Olomide.”

Il s’agit des chansons suivantes:

1. Elegance,
2. La Femme de quelqu’un featuring avec Singuila
3. Pipipi,
4.Jour de joie,
5. Ba Esclaves,
6. Alidor,
7. Tata Ngwasuma
8. Tata Mobimba.

Réagissant sur cette décision dans un media de la place, Koffi Olomide estime que le Congo ne mérite pas une commission de censure.

“La censure artistique a été instaurée par le régime de feu l’ancien président Desirè Mobutu Sese Seko”, déclare-t-il collier de barbe poivre et sel, lunette noire et casquette à son nom vissée sur la tête.

“Mobutu ne voulait pas que ses opposants puissent avoir les faveurs des artistes”, affirme l’artiste, lui-même un spécialiste du “libanga” (l’art de citer le nom des notables entre deux couplets, moyennant une poignée de dollars).
“Mais aujourd’hui on est en démocratie à temps plein”, ajoute-t-il en lançant un appel au nouveau chef de l’État, Félix Tshisekedi Tshilombo investi en janvier dernier après la première transition pacifique du pouvoir dans l’histoire agitée du pays.

“Il faut qu’il regarde cela un peu de près. Il y a trop d’abus de pouvoir. On ne peut pas interdire aux gens de penser. Nous sommes un peuple majeur”.

Notons qu’à Kinshasa, certains lisent dans les paroles de la chanson ” la femme de quelqu’un, l’histoire vraie d’un autre musicien congolais, blessé de voir son “EX” qui a convolé en justes noces avec un haut responsable politique.

Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET


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Kasaï Oriental : 600 jeunes volontaires recrutés par le Service National

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600 jeunes du Kasaï Oriental ont décidé de rejoindre volontairement le Service National, ce lundi 29 avril, après ceux de Kinshasa, Kolwezi et Lubumbashi. Ils ont été placés à la disposition du général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, commandant du Service National, qui les a directement conduit à Kaniama Kasese pour une formation paramilitaire, suivie d’un apprentissage des différents métiers.

Pour le général Major Kasongo Kabwik, il est important d’avoir effectué, cette-fois, ce processus avec les jeunes de cette province. Étant donné qu’ils n’ont pas eu cette opportunité auparavant en vue de leur permettre de devenir, comme d’autres jeunes avant eux, des futurs bâtisseurs de la Nation.
« On a voulu faire une première expérience des recrues qui vont aller à Kaniama Kasese. Ça fait quatre ans que plusieurs bâtisseurs qui vont à Kaniama Kasese transitent par Mbuji-Mayi. Mbuji-Mayi n’a jamais offert un seul bâtisseur pour Kaniama Kasese. Les jeunes maintenant de la province de Kasaï-Oriental ont voulu aussi aller contribuer à la reconstruction de ce pays”, a expliqué le Général Major Jean-Pierre Kasongo Kabwik.

Au total, maintenant 600 jeunes de cette province vont rejoindre le centre de Kaniama Kasese pour un séjour qui commencera par une formation paramilitaire de 4 à 6 mois en vue de leur transmettre des règles de vie en tant que futurs éléments dans la reconstruction de la RDC. « Je voudrais vous dire que chaque garçon ou fille qui est Kaniama Kasese pour une formation commence d’abord par la formation paramilitaire et cela peut prendre entre quatre et six mois. » De telle manière à leur inculquer des bonnes habitudes de discipline.”, a-t-il poursuivi.

Ces 600 jeunes ont, pour la plupart des cas, résolu d’interrompre leurs années d’études en vue de bénéficier de l’apprentissage d’un métier, gage d’un emploi régulier et garanti. « Nous avions fait des études, mais les emplois s’avèrent absents. Nous avons des diplômés qui n’ont pas de boulot, j’ai décidé d’interrompre mes études pour cette opportunité du Service National en vue de prendre ma vie en charge et celle de mes frères », a déclaré l’un des Bâtisseurs.

Pour l’une d’entre eux, le Service National n’est pas un lieu de souffrance, mais de changement et de transformation pour des jeunes investis dans la construction du pays et des générations autonomes. « Je m’investi dans cette œuvre puisque j’ai réalisé l’intérêt du président de la République à notre endroit. Autrefois, lorsque nos amis sont venus à ce service, nous avions été existants sous prétexte qu’on les emmène à des tâches dures. Mais à leurs retours, nous avons remarqué que cette initiative est importante et nous avons décidé de soutenir ce travail pour s’en sortir financièrement et construire ce pays”, a dit Mbombo, l’une de ces jeunes volontaires.

Il sied de souligner que ces jeunes s’ajoutent au récent groupe de 350 Kulunas conduit à Kaniama Kasese pour une formation paramilitaire.

Des jeunes délinquants avaient été embarqués à Kaniama Kasese, le mardi 16 avril, pour un programme de rééducation et de formation à plusieurs métiers. Pour le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, cette cohabitation s’effectuera dans la paix.

Monica Bubanji/CongoProfond.net


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