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65 ans de l’UCC : le Recteur Santedi sensibilise les anciens étudiants

En prévision du 65ème anniversaire de l’Université Catholique du Congo ( UCC, ex Facultés Catholiques de Kinshasa), une importante réunion s’est tenue le lundi 20 décembre 2021, au restaurant Reine de la Paix, entre les anciens étudiants de cette institution et l’actuel Recteur, l’abbé Santedi Léonard. Au menu: Les préparatifs de 65 ans de l’UCC; L’immortalisation de la pierre historique surnommée » Libanga ya Mpiaka »; L’ouverture du compte bancaire et la tenue de l’assemblée générale des anciens étudiants ; etc.
D’entrée de jeu, l’abbé Recteur a présenté le plan organisationnel des festivités de 65 ans en 3 parties.
Primo, l’organisation d’un colloque international avec des éminents professeurs des autres universités d’ici et d’ailleurs, avec comme thème impact de l’éducation à la construction de la paix. »Car une jeunesse bien éduquée, est un avenir garanti », a-t-il martelé.
Au sujet des activités culturelles, il a annoncé l’organisation d’un tournoi de football interfacultaire et interuniversitaire dénommé » Coupe du Pape »; la présentation d’une pièce de théâtre avec la troupe Aurore; la tenue d’un grand concert; la remise des médailles de Mérite; l’organisation des olympiades; etc.
Pérennisation de l’image de l’UCC
Au chapitre des empreintes pour pérenniser l’image UCC, le prêtre a présenté quelques projets à ses anciens étudiants, notamment l’immortalisation de la mythique « Libanga ya mpiaka »; la construction d’une salle mémoriale et d’un restaurant pour les étudiantes qui seront internées dans les homes l’année prochaine; la mise en place d’un super marché; etc.
Face à la vision donnée par le Recteur sur l’organisation des 65 ans, les anciens présents à cette rencontre ont été unanimement d’accord.
Par ailleurs, ils ont soutenu l’idée d’ouverture d’un compte bancaire pour leur permettre de loger leurs contributions aux 65 ans de leur Alma mater. À cet effet, l’assemblée a proposé un montant de 50$ minimum pour tous les anciens, avec une brèche ouverte à tous de donner au prorata de leurs moyens, c’est-à-dire de 1 à 50$ et de 51$ à plus. » Le numéro de compte sera mis à disposition de tous pour effectuer un dépôt en temps réel », a martelé Jonathan Tshiabenda,
Rapporteur de la séance.
Concernant toujours les symboles, une proposition a été émise sur l’octroi par les anciens des bourses aux meilleurs étudiants au cours de l’année, soit 1 étudiant par faculté . Le nom de la bourse sera trouvé avec le temps.
Notons que d’autres propositions d’activité supplétives ont été exposées, parmi lesquelles l’organisation d’un tournoi de génies en herbe afin de tester la culture générale des étudiants et du mentorat afin de favoriser le partage des expériences des anciens avec les étudiants finalistes et pré-finalistes de deux cycles.
Une proposition sur une plate-forme interactive (un site web) de tous les anciens a été également signifiée presque fin prêt. Cette plate-forme mettra tous les anciens en contact, avec diversités de recherches, car le profil de chacun y sera placé.
Un documentaire des anciens a été également envisagé.
Quelques anciens ont également apporté une nette contribution en signifiant qu’il serait important de primer ceux qui ont le plus d’années au sein de notre Alma mater sans distinction aucune.
Toujours dans les propositions, l’Abbé Recteur a promis de doter les anciens d’un bureau équipé à Mont-Ngafula, pour faciliter l’insertion professionnelle de nos jeunes frères.
En rapport toujours avec la contribution des idées émises de l’Abbé Recteur, les anciens ont souhaité qu’il y ait lors du colloque, une représentativité des anciens sur l’exposé d’un sous-thème.
En ce qui concerne le second point à l’ordre du jour sur Libanga ya Mpiaka, il est prévu son déplacement vers l’intérieur, avec un documentaire de 52 min avec interview de quelques personnes, avec des beaux strophes poétiques.
In fine, l’assemblée générale des anciens étudiants a été fixée pour le mois de janvier entre le 26 et le 30.
Une communication en ce sens sera faite dans les jours à venir, les statuts étant prêts, cette assemblée générale sera également élective.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Scrabble : Le Luxembourgeois Garcia Ndunga défie l’élite mondiale au Canada

À 49 ans, Garcia Ndunga s’apprête à relever un défi de taille : représenter le Luxembourg lors du 53ᵉ Championnat du monde de Scrabble francophone, du 11 au 18 juillet 2025. Originaire du Grand-Duché mais né au Congo, ce passionné de lettres croisées défendra les couleurs de son pays dans plusieurs catégories, face à des centaines de joueurs issus d’une quinzaine de nations.
Un passionné méthodique et tenace
Membre actif du seul club francophone de Scrabble au Luxembourg, basé à Beggen, Garcia Ndunga n’est pas un débutant dans l’univers du jeu. Régulièrement classé premier au niveau national, ses performances au sein du club lui ont valu son billet pour ce prestigieux rendez-vous international. Il y disputera les compétitions dans les catégories « Élite », « Blitz », « Parties Originales » et « Par Paires ».
« Finir dans les 50 premiers serait un excellent résultat », confie-t-il avec réalisme, mais aussi ambition. Dans la catégorie « Élite », il devra faire preuve de concentration, de vocabulaire étendu et de stratégie : toutes les parties y sont jouées en duplicate, un mode où chaque joueur utilise exactement les mêmes lettres, garantissant une égalité parfaite des chances. Le talent, dès lors, fait toute la différence.
Le « Blitz », quant à lui, reprend les mêmes règles que le duplicate mais en version accélérée : la réactivité est primordiale. Ajoutez à cela les parties originales, avec des variantes surprenantes, et l’épreuve en duo, et l’on obtient un programme dense, exigeant, mais exaltant.
Un visage de la francophonie luxembourgeoise
Garcia Ndunga incarne aussi une diversité précieuse : celle d’une francophonie active, bien vivante au Luxembourg. Originaire de République démocratique du Congo, il représente un visage multiculturel du Scrabble, tout en contribuant à faire rayonner ce sport cérébral dans un pays où il reste encore discret.
« On suppose qu’il y a des joueurs dans des villes comme Esch-sur-Alzette, Dudelange ou Ettelbruck. Mais ils ne savent pas forcément que notre club existe », déplore-t-il. Avec une quarantaine de membres, le club de Beggen, qu’il souhaite voir devenir une fédération nationale reconnue, ambitionne d’élargir son impact au-delà de la capitale. « Une reconnaissance officielle nous permettrait d’organiser des tournois, de mieux nous faire connaître et de dynamiser la pratique dans tout le pays. »
Un rêve en lettres majuscules
Et pourquoi pas un jour viser le sommet ? Garcia n’écarte pas l’idée de devenir champion du monde : « J’aimerais bien, mais cela demande un gros investissement en temps. Pour l’instant, ce n’est pas possible, mais pourquoi pas plus tard », lance-t-il, le regard tourné vers l’avenir.
Son parcours inspire. Dans un univers où les figures médiatisées sont rares, il incarne une passion tranquille, rigoureuse, portée par la conviction que les lettres aussi peuvent faire voyager. Après tout, de Beggen à Trois-Rivières, il n’y a que quelques milliers de kilomètres et quelques bons mots à aligner.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET