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RDC/COVID19 : Communication imminente de F. Tshisekedi en vue d’annoncer des décisions en rapport avec la levée de l’état d’urgence

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La levée progressive de l’état d’urgence sanitaire, dès ce mardi 21 juillet, était à l’ordre du jour de la 40e réunion du conseil des ministres tenue sous la direction du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi. D’après le compte rendu de la réunion faite samedi 18 juillet 2020 par le porte-parole du gouvernement David JOLINO MAKELELE, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi va s’adresser incessamment à la nation en vue d’annoncer des décisions en rapport avec cette levée de l’état d’urgence sanitaire proclamé depuis le 24 mars dernier.

D’après le même document, l’adjoint de Eteni Longondo a fait savoir que la levée progressive de l’état d’urgence trouve sa justification au regard des paramètres suivants :

Epidémiologiques: A travers la prise en compte de la nature désormais endémique de la COVID-19.

Politiques : La difficulté d’une nouvelle prorogation de l’état d’urgence par le Parlement.

Internationaux : La prise en compte de la reprise des activités dans le monde.

Economiques : La nécessité de la relance des activités.

Dans cette perspective, il a, par la même occasion, rappelé la nécessité de faire accompagner la levée de l’état d’urgence des dispositifs contraignants et coercitifs afin de faire observer les gestes-barrières et sanitaires appropriés, en particulier, le port obligatoire des masques. Et de préciser : »L’arsenal juridique y relatif sera connu dans les jours qui viennent ».

Complétant pour sa part le vice-ministre de la santé, le Docteur Jean-Jacques Muyembe, Coordonnateur du Secrétariat Technique à la riposte, a rappelé les préalables et les mesures sanitaires qu’il y a lieu de respecter selon les secteurs ou types d’activités.

S’agissant de la période à prendre en compte pour l’application totale de la levée progressive de l’état d’urgence, le Coordonnateur a proposé qu’elle aille du 21 juillet au 07 septembre 2020. Ce temps, a-t-il précisé, devrait permettre aux responsables des secteurs concernés d’apporter les plans d’exécution progressive des mesures et de faire une grande conscientisation dans leurs secteurs.

Par ailleurs, il a aussi présenté les résultats des stratégies mises en place pour lutter contre la COVID-19:

• Ralentissement de l’expansion de la pandémie ;

•Décentralisation des diagnostics ;

• Baisse de la létalité de 11,9% (mars 2020) à 2,2% (juillet 2020) ;

• Classement honorable de la République Démocratique du Congo en Afrique en termes de contamination et de létalité.

Ainsi, a-t-il fait remarquer que le respect des gestes-barrières reste une condition essentielle de la réussite du déconfinement progressif consécutif à la levée de l’état d’urgence. Toutefois, précise-t-il, il pourrait être envisagé le re-confinement, à l’instar de ce qui s’est passé en Afrique en particulier à Madagascar, au Maroc et en Algérie.

Proclamé depuis le 24 mars dernier, l’état d’urgence a été prorogé à six reprises par les deux chambres du parlement. La dernière prorogation va expirer ce mardi 21 juillet. D’après plusieurs observateurs, l’adresse du cinquième Président de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi, interviendra probablement ce lundi ou mardi.

MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET

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Haut-Uélé : Des Chinois arrêtés pour exploitation illégale sur le site de Kibali Gold Mine, Louis Watum réaffirme la souveraineté minière de la RDC

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En mission d’itinérance dans la province du Haut-Uélé, le ministre national des Mines, Louis Watum Kabamba, a fait, ce lundi 6 octobre, une découverte pour le moins troublante sur le périmètre d’exploitation de Kibali Gold Mine, la plus grande entreprise aurifère opérant légalement en République démocratique du Congo.

Sur ce site, des ressortissants chinois, dépourvus de tout titre ou autorisation officielle, exploitaient frauduleusement l’or congolais, en violation flagrante des lois nationales et sous le regard impuissant de certaines autorités locales.

Le ministre n’a pas tardé à réagir. Sur place, il a ordonné l’arrestation immédiate des contrevenants et la saisie de leurs engins, soulignant la volonté ferme du gouvernement de mettre fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles.

Cette opération coup de poing s’est déroulée en présence du gouverneur de province Jean Bakomito, de plusieurs députés provinciaux ainsi que du Directeur général de Kibali Gold Mine, Cyrille Mutombo Cibanda.

« La force reste à la loi », a déclaré Louis Watum, avant de rappeler que la souveraineté minière constitue un pilier fondamental de la souveraineté nationale.

« Les ressources du sous-sol congolais doivent profiter d’abord au peuple congolais, dans la transparence et le respect des règles », a-t-il insisté.

Une question de souveraineté et de dignité nationale

Au-delà du simple acte de répression, cette intervention du ministre s’inscrit dans un combat plus large pour la souveraineté économique de la RDC, longtemps fragilisée par des pratiques d’exploitation illégale menées par certains opérateurs étrangers, parfois avec la complicité interne.

La présence d’acteurs non autorisés sur un site stratégique comme Kibali Gold Mine met en lumière les défis persistants liés à la sécurisation des zones minières, mais aussi à la maîtrise des circuits d’exportation de l’or congolais, souvent détourné au détriment du Trésor public.

En réaffirmant l’autorité de l’État sur le secteur, Louis Watum envoie un signal fort : la RDC n’entend plus être spectatrice de la prédation de ses ressources.
Cette opération marque un tournant symbolique dans la reconquête de la souveraineté minière, un enjeu majeur pour le développement durable et la dignité du peuple congolais.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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