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3e cas de Coronavirus à Kinshasa : F. Muyumba propose des mesures plus efficaces

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Après l’annonce du 3e cas de la pandémie Coronavirus à Kinshasa, les réactions d’inquiétude tombent telle une pluie diluvienne. La sénatrice Francine Muyumba, inquiète, propose des précautions préventives afin de limiter les dégâts dus audit virus.

Dans son post sur le réseau social Facebook, l’ex-présidente de l’UPJ (Union panafricaine de la Jeunesse) a évoqué les difficultés qu’éprouve les autorités congolaises en cas de multiplicité des cas de ladite pandémie, notamment des infrastructures adéquates pour abriter des malades.

De ce fait, Muyumba recommande des mesures strictes à l’image de l’Orient. Comme eux, « Kinshasa devrait suspendre les vols en provenance des pays infectés, fermer provisoirement les écoles, les universités et certains rassemblements publics inopportuns et limiter au strict nécessaire les déplacements ».

Au regard de nos moyens préventifs, la ville de Kinshasa ne serait pas prête à contenir un flux d’individus en cas de propagation de la pandémie, car selon elle, « les mesures coercitives entreprises ne correspondent pas à la gravité de la situation sanitaire mondiale ».

Après l’incertitude manifestée par l’opinion générale suite au caractère vacillant du ministre de la Santé publique, Eteni Longondo, en rapport avec le sujet congolo-belge infecté par ce virus, le doute semble être dissipé et laisse la place à l’auto-prise en charge pour limiter les dégâts.

L’on note également qu’une série de réunions de conjoncture sont en cours entre les autorités compétentes pour essayer de trouver les mesures nécessaires à la protection de la population contre cette maladie qui, sous d’autres cieux, fait des ravages.

De trois cas confirmés jusque-là en RDC, aucun n’a rendu l’âme et ils sont sous surveillance.

 

 

 

Sain Jean-Eude’s Miense/CONGOPROFOND.NET


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Consultations ECC/CENCO avec Tshisekedi, Nangaa, Kagame, Diongo et Katumbi : Mgr Nshole fait le bilan

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Les prélats de la Conférence Épiscopale du Congo et de la communauté des églises du Christ au Congo (CENCO-ECC) poursuivent leur démarche de la quête de la paix et du bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des Grands-Lacs. En mission en Belgique, le porte-parole de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a fait, ce lundi 17 février 2025, le bilan de leurs consultations en commençant par le président Tshisekedi, la couche socio-politique Congolaise, les rebelles du M23/AFC, Paul Kagame, président du Rwanda, l’opposition radicale et Moïse Katumbi.

Il a confié que “dans la phase actuelle, il ne s’agit pas d’une médiation qui suppose deux parties mais une sensibilisation des uns et des autres pour s’engager à trouver une solution qui mettrait un terme au drame humanitaire que nous sommes en train de vivre.”

Quant à la position du président Félix Tshisekedi, il a fait savoir qu’il était réceptif.  » Il avait loué l’initiative qui lui a été présentée et nous avait donné son aval pour poursuivre nos consultations ailleurs. Il nous a écoutés attentivement, il a posé des questions de compréhension auxquelles nous avons répondu”, a indiqué le secrétaire de la CENCO.

De l’autre côté, a-t-il précisé, ils nous ont entendus et ont bien accueilli notre demande.  » Ils ont promis de réagir par un document. Nous pensons que s’ils continuent dans cette respective, s’il n’y a pas d’éléments qui brillent, on peut aller dans la direction que nous souhaitons », a fait savoir le prêtre.

Au sujet du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat de la guerre dans l’Est de la RDC, le représentant du tandem CENCO-ECC a confirmé que le mouvement politico-militaire de Nangaa, l’AFC avec le Mouvement du 23 Mars (M23) sont prêts pour le dialogue mais aux conditions qui sont les leurs.

Puis de poursuivre :  » Martin Fayulu avait manifesté son intention de s’asseoir avec ceux qui ont les armes pour mettre fin à cette crise. Le Camp Katumbi a adhéré à cette initiative portée par les clergés. Pour l’opposition radicale de Belgique, représentée par Franck Diongo, le départ de Félix Tshisekedi est la condition sine qua non pour aller au dialogue tout comme Delly Sesenga qui estime qu’il serait nécessaire de s’entendre du fait que le front militaire a montré ses limites et échoué ».

“Politiquement ce sont des postures, qui au stade actuel sont normales, mais comme facilitation, nous pourrons faire des propositions pour amener les uns et les autres à se dépasser pour ne pas perdre l’essentiel.”, a conclu Mgr Nshole qui annonce qu’une synthèse sera faite à la fin de ces consultations.

Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET


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