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Ne Muanda Nsemi a quitté ce vendredi 10 mai la prison centrale de Makala où il a été ramené par la police le jeudi 09 mai.

Il a bénéficié d’une liberté provisoire sur décision du parquet général près la Cour de Cassation, selon la Police.

Un peu plus tôt dans la journée, l’ association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) avait proposé cette formule :
« Comme NE MUANDA NSEMI a été réincarcéré, le Procureur Général près la Cour de Cassation, devra abandonner les poursuites ouvertes à sa charge pour outrage envers l’ancien Président de la République, Joseph Kabila, et d’évasion ; et ordonner ainsi sa relaxation, pour donner effet aux mesures de décrispation politique prévues par l’accord de la Saint-Sylvestre », avait déclaré M Georges Kapiamba, président de l’ACAJ.

Le leader du mouvement politico-religieux Bundu dia Mayala avait été arrêté le 3 mars 2017, placé en détention à la prison de Makala alors que la Cour Suprême de Justice (CSJ) l’avait ordonné en résidence surveillée, rappelle l’ACAJ.

Le 17 mai 2017, il avait quitté la prison dans des circonstances non encore élucidées jusqu’à sa réapparition au bureau du Conseil National de Suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre (CNSA), le lundi 6 mai 2019, il y a moins d’une semaine.

L’ACAJ demande que la justice ouvre un dossier sur l’exécution sommaire, dans ses deux résidences de Kinshasa, d’au moins neuf membres de son parti, en mars 2017.

Leurs corps ont été emportés par la police, selon la même ONG, privant ainsi les membres de leurs familles d’organiser leurs sépultures, conformément à leurs coutumes.

Le Président de la république Félix Tshisekedi avait promis que sous son mandat il n’y aura pas des prisonniers politiques.

 

TMB/ CONGOPROFOND. NET

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Sud-Kivu : 17 civils massacrés par la coalition RDF-AFC/M23, l’armée dénonce un « pogrom »

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Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé, dans un communiqué publié ce lundi 23 juin, le massacre de 17 civils survenu la veille, dimanche, dans le village de Munzinzi, territoire de Walungu, province du Sud-Kivu.

Selon l’armée congolaise, l’attaque a été perpétrée vers 18h30 par les rebelles de la coalition RDF–AFC/M23. Outre les morts, plusieurs habitations ont été incendiées, contraignant des dizaines d’habitants à fuir dans la panique vers les camps militaires pour se réfugier.

« La population a été accusée de collaboration avec les Forces armées et les Wazalendo par l’ennemi, après les échecs cuisants et les lourdes pertes qu’il a subis en tentant d’attaquer les positions des forces loyalistes. Les FARDC condamnent ce énième pogrom et appellent la population à la vigilance », déclare le communiqué signé par le général-major Ekenge Bomusa Efomi.

Le haut gradé rassure que les FARDC poursuivront leurs efforts pour protéger les civils et combattre les violences imposées par les groupes armés dans l’Est du pays.

WTK/CONGOPROFOND.NET

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