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RDC: F. Tshisekedi déterminé à écraser les groupes qui sèment terreur et désolation à l’ Est

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Le président de la RDC réaffirme la volonté de sécuriser l’Est du pays toujours en proie à l’insécurité et révèle qu’il est toujours préoccupé quand il voit la persistance de cette situation.

« Quand il y a insécurité, moi-même je dois présenter mes condoléances aux victimes de celles-ci, causée par les groupes armés qui sont dans cette région. Mais avec mes services spécialisés, je prends encore le temps de comprendre ce phénomène là.

Donc, j’y travaille en amont avec les Etats voisins qui sont souvent accusés de travailler avec certains groupes armés qui insécurisent l’Est de la RDC et d’ailleurs. C’est ma promesse faite à la population de ce coin du pays lors de ma campagne électorale »,a-t-il dit au cours d’une interview accordée à la presse congolaise ce mardi 26 mars à Kigali.

Pour le numéro 1 de la RDC, il ne trahira donc pas sa promesse. Il appelle ainsi toute la population de la RDC en général et de sa partie Est, en particulier, à lui renouveler sa confiance même s’il est loin de cette région, car justifie-il,  » cette situation mine le pays et fait beaucoup de tort à la population ».

 

La question sécuritaire est complexe, a reconnu le garant de la Nation. Il refuse de soutenir la thèse selon laquelle les ennemis de la paix viennent seulement des pays voisins.

 

Pour lui, ces pays peuvent aussi être victimes de l’insécurité entretenue à partir de la RDC.

« Vous devez comprendre que ce ne sont pas ces pays-là qui ont cette politique-là. En tout cas, moi je ne suis pas convaincu de ça parce qu’ensemble nous sommes engagés à lutter contre ce phénomène-là.

Ces pays-là sont aussi confrontés au problème d’instabilité et cette instabilité peut aussi partir de chez nous. Donc voyez, ce problème est devenu complexe. Il ne faut pas le voir simplement avec un seul œil.

Dites-vous aussi qu’il y a des étrangers qui se préparent à déranger ces voisins à nous. C’est pour ça que nous sommes obligés de nous donner les mains.

Aujourd’hui j’ai comme l’impression que mon message est passé: celui de dire arrêtons de faire souffrir nos populations; ne plus permettre aux bandes armées, à des bandits de faire leur loi là-bas.

Mettons des conditions plutôt favorables afin d’améliorer le climat des affaires de nos entrepreneurs congolais, rwandais, burundais, ougandais. En fait, créer des emplois, améliorer les conditions des vies de nos populations. Je ne vois pas un dirigeant sensé dire, moi je suis contre ça et je préfère la guerre.

Elle ne profite à personne, surtout qu’elle fait des victimes.

Moi, je pense et je suis convaincu que c’est tout simplement, un problème de volonté, un problème d’action que nous allons mener ensemble », a laissé entendre le chef de l’Etat.

 

Invoquant la question de son installation à l’Est du pays pour suivre de près la question sécuritaire, Felix TSHISEKEDI a dit qu’il n’est pas spécialiste en matière sécuritaire.  »
Toutefois, il y a toute une équipe qui s’y penche déjà. Ainsi, la population ne doit pas se sentir abandonnée par moi. Je viendrai toujours et en temps opportun et comme que je l’ai bien signalé, je suis déterminé à écraser tous ces groupés qui sèment terreur et désolation à l’Est.

Précisons que le président de la RDC avait pris part au forum économique africain ayant réuni plusieurs Chefs d’Etat et opérateurs économiques africains. Les rideaux de ces assises sont tombés ce mardi 26 mars 2019.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET

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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”

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Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.

Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée

Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.

Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.

“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”

La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.

Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.

Une mise au point dans un contexte délicat

Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.

Une parole rare, un signal fort

Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.

Tchèques Bukasa

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