À la Une
2ème édition du Forum national de la société civile : les vues convergées pour une bonne réussite
C’est du mardi 26 au vendredi 29 novembre 2019 que va se tenir la 2ème édition du forum national de la société civile, au Pullman Kinshasa Grand Hôtel.
Les préparatifs pour la réussite de cette rencontre des organisations de la société civile vont bon train, a-t-on constaté. Ce jeudi 21 novembre, l’équipe dirigeante du Cadre de concertation national de la société civile (CCNSC) a réuni ses membres pour harmoniser les vues sur certaines questions notamment celle des délégués aux assises.
Plus de 200 personnes sont attendues au forum. Chaque province va dépêcher 6 délégués. En sus de ses 6 délégués, Kinshasa, dans sa dimension de la capitale, a aussi un quota de 46 personnes. La diaspora a également été prise en compte. Le principe d’inclusivité, de représentativité, du genre et de personnes vulnérables est de mise dans la désignation des délégués de toutes les plateformes, réseaux, collectifs et organisations, entre autres, des droits de l’homme, des jeunes, femmes, développement, confessions religieuses, syndicats et personnes vivant avec handicap.
Quatre commissions dont la commission pédagogique, logistique et financière, contentieux et communication peaufinent la préparation de cette table ronde qui, durant 4 jours, va réfléchir sur la professionnalisation de la société civile mais également sur l’avancée du pays à travers une dizaine de thématiques dont la gouvernance économique, la sécurité, la décentralisation, la responsabilité et l’engagement de la société civile, le partenariat entre la société civile et les partenaires techniques et financiers, le partenariat entre le pouvoir public et les organisations de la société civile, l’autonomisation de la société civile, la pérennisation, l’enjeu du genre et la transition numérique.
Ils ont ainsi voulu repenser le rôle des organisations de la société civile par rapport aux politiques nationales, à l’accompagnement de la population, à l’avenir même de la RDC et à sa professionnalisation. La société civile ne doit pas être un fourre-tout. « Tantôt dans l’agriculture, tantôt dans l’éducation, dans la santé, là c’est éparpillé, et ça ne rend pas efficace la mission », a fait savoir un activiste.
« Nous voulons que la société civile soit davantage professionnalisée et renforcée pour qu’elle contribue effectivement et efficacement aux politiques publiques. Nous ne voulons pas être une société civile qui s’affronte mais nous voulons être une société civile partenaire du gouvernement, partenaire de la politique internationale c’est-à-dire à côté des partenaires techniques et financiers, une société civile accompagnatrice de la population et qui prend les problèmes de la société, qui les porte au sommet et qui invite le sommet à trouver des solutions idoines », a expliqué le pasteur Emery Madifuta, président de la commission pédagogique et team leader de la thématique sécurité.
Pour rappel, la 1ère édition, qui avait donné naissance au CCNSC, avait été organisée du 17 au 22 juillet 2013 sous le thème : « Une société civile engagée et responsable pour un Congo nouveau ».
Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some
La sous-division Ngaliema 3 et la hiérarchie locale de l’éducation nationale ont organisé, le mercredi dernier, une campagne de civisme patriotique à l’Académie des Sciences et Technologies (ASCITECH). L’événement, placé sous le signe du patriotisme et du civisme conscient, a réuni élèves, enseignants et autorités éducatives autour d’un objectif commun : raviver la flamme patriotique dans le cœur des apprenants.
Un engagement fort pour la jeunesse
Dans un contexte où les valeurs citoyennes tendent parfois à s’éroder, cette initiative vise à renforcer le sentiment d’appartenance nationale chez les élèves. À travers une approche éducative et interactive, les organisateurs ont tenu à rappeler l’importance du civisme dans la construction d’une société harmonieuse et prospère.
Le directeur de la sous-division Ngaliema 3 a insisté sur la nécessité de sensibiliser la jeunesse aux responsabilités qui incombent à chaque citoyen. « Nous devons inculquer aux élèves l’amour de la patrie et le respect des institutions, car ils sont les piliers de la nation de demain », a-t-il déclaré.
Le serment du citoyen au cœur des échanges
Le moment clé de cette journée a été l’analyse approfondie du serment du citoyen. Ce texte, symbole d’engagement et de responsabilité, a été décortiqué phrase par phrase afin d’en extraire toute la portée et d’aider les élèves à en saisir le sens profond.
Les différents intervenants ont mis en lumière les principes fondamentaux du civisme : le respect des lois, la solidarité, la protection des biens publics et la participation active au développement du pays. « Être citoyen, ce n’est pas seulement bénéficier des droits, c’est aussi remplir ses devoirs avec conscience », a souligné un enseignant.
Un impact durable espéré
Les élèves présents ont vivement réagi aux discussions, posant des questions et partageant leurs propres réflexions sur le patriotisme. Certains ont exprimé leur désir d’appliquer ces principes au quotidien, notamment en respectant davantage les règles scolaires et en s’engageant dans des initiatives communautaires.
À la clôture de l’événement, les organisateurs ont appelé à une poursuite de ces sensibilisations dans toutes les écoles de la sous-division. « Ce n’est qu’un début, et nous comptons sur vous pour être des ambassadeurs du civisme dans vos établissements », a conclu un responsable de l’éducation nationale.
Avec cette campagne, la sous-division Ngaliema 3 et ASCITECH espèrent bâtir une jeunesse consciente, engagée et fière de son identité nationale. Une initiative qui, sans nul doute, marquera les esprits et contribuera à forger des citoyens responsables pour l’avenir du pays.
Patrick ONGWAL
Directeur secondaire et humanités/ASCITECH
There is no ads to display, Please add some
