K-WA Advertising

Connect with us

À la Une

25 avril: Paris, capitale mondiale de la lutte contre le paludisme

Published

on

 

Le 25 avril 2019, se tiendra à Paris (France), la cérémonie officielle de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme conjointement organisée par RBM pour en finir avec le paludisme, l’OMS et le Gouvernement français. Cette date correspondra au lancement officiel du réseau mondial de la Société Civile pour l’Elimination du Paludisme (CS4ME).

CS4ME a été créé lors du premier Congrès Mondial de lutte contre le Paludisme en Juillet 2018 en Australie, durant un atelier stratégique organisé par GFAN Asie-Pacifique, l’APCASO, en présence de 40 organisations du monde dont les représentants des communautés et de la société civile engagés dans la lutte contre le paludisme au niveau national, régional et mondial.

« Au moment où le monde dispose des ressources et des outils pour prévenir et soigner le paludisme, il est inacceptable que ce soient principalement les communautés les plus vulnérables et les plus défavorisées qui continuent à souffrir et à mourir de cette maladie évitable et guérissable. C’est pourquoi la société civile et les communautés ont décidé d’unir leurs forces et travailler en synergie avec diverses parties prenantes de manière plus efficace afin d’éliminer le paludisme. » Déclare Mme Ngou Olivia, Coordinatrice Mondiale du réseau CS4ME.

En République Démocratique du Congo , les organisations de la société civile dont Fondation Femme Plus, Réseau des journalistes et communicateurs pour la population et développement (RCP Medias), FORUM SIDA, Les BATISSEURS et tant d’autres, en collaboration avec le Programme National de Lutte contre le Paludisme, mènent des actions plaidoyer envers les leaders locaux et des actions communautaires fortes telles que les éducations sur la promotion des droits humains par les mécanismes de veille communautaire pour le suivi de la disponibilité et qualité de l’accès aux soins des membres de la communauté.

L’observatoire communautaire a permis de relever la méconnaissance par la communauté, des TDR censés être gratuits, des ruptures de stock des SP, rupture des MILD, etc.

Des actions de plaidoyers à différents niveaux pour résoudre ces disfonctionnements pour l’accès aux soins de qualité.  » Nous saluons et encourageons ces efforts », a déclaré un responsable de la Fondation Femmes Plus.

Rappelons que CS4ME a pour objectif de connecter les organisations de la société civile et les communautés de lutte contre le paludisme sur une plateforme unique. Mais aussi de
promouvoir et d’assurer le plaidoyer des programmes et des interventions de lutte contre le paludisme afin d’être plus efficaces, durables, équitables, innovants, inclusifs de la société civile, centrés sur les communautés, fondés sur les droits humains et le genre et suffisamment financés.

Pour devenir membre de CS4ME, pour les organisations de la société civile œuvrant dans la lutte contre le paludisme, inscrivez-vous dès le 25 Avril 2019 sur le site web: www.cs4me.org

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

À la Une

Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population 

Published

on

Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.

Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.

Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.

Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.

En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.

Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.

Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.

L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.

Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.

CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte