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RDC : élections reportées, campagne clôturée. Patrick Muyaya veut voir clair !

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La décision reportant les élections, mais maintenant la clôture de la campagne électorale pour ce vendredi 21 décembre 2018 n’a pas laissé indifférent plusieurs candidats.

Au cours d’un entretien avec CONGOPROFOND.NET, ce vendredi 21 décembre 2018, le candidat député national numéro 390 à la Funa, Patrick Muyaya, estime que la Commission électorale nationale indépendante( CENI) devrait tout d’abord se concerter avec le CSAC sur la façon d’encadrer la période de ces 7 jours parce que, a-t-il précisé, autant la loi fixe la campagne électorale durant 30 jours, autant elle fixe aussi la clôture 48 heures avant le vote.

Le candidat député provincial numéro 31 dans la commune de Bandalungwa rappelle que nous sommes devant un cas de force majeur qui a conduit la CENI à reporter les élections de 7 jours.

Poursuivant: « Je crois que le CSAC et le bureau de la CENI doivent se mettre ensemble pour réfléchir à une directive qui puisse guider l’attitude des candidats durant cette période de 7 jours qui nous séparent des prochaines élections ».

Aussi, a-t-il insisté,  » il est important que le CSAC qui coordonne avec la CENI les activités des médias puissent voir comment encadrer cette période. À titre illustratif, Si vous voulez m’interroger la semaine prochaine, aurai-je le droit de dire que je suis candidat député national à la FUNA? Même vous journalistes, vous aurez du mal à bien faire votre travail », a appuyé ce député.

Rappelons-le, Conformément à la Constitution, la CENI et le CSAC sont appelés à travailler en étroite collaboration en période de campagne électorale.

La CENI a, en effet, pour mission d’organiser, en toute indépendante, neutralité et impartialité, des scrutins libres, démocratiques et transparents. Elle assure également la régularité des campagnes électorales et référendaires (Article 9, Loi organique de la CENI).

De son côté, le CSAC a notamment pour mission de veiller à l’accès équitable aux associations, candidats et partis politiques aux moyens d’information et de communication.

Pour sa part, le président de la CENI a justifié le report des élections par les contraintes techniques qui ont empêché son institution d’organiser ces élections à la date annoncée. Il s’agit notamment du retard pris dans l’acheminement de 3,5 millions de bulletins qui devraient être utilisés dans les bureaux de vote. Le dernier stock de ces bulletins destiné pour la ville de Kinshasa arrive de la Corée du Sud dans la soirée de samedi 22 décembre.

MUAKAMU/CONGOPROFOND.NET


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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo :  Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université 

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L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.

Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.

Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.

Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.

Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.

Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.

Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


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