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Entrepreneuriat : conférence préalable sur le marché de la compétition des plans d’affaires dans le cadre du PADMPME

L’Unité nationale de coordination du Projet d’Appui au développement des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (PADMPME) a organisé, lundi 25 novembre à son siège de Kinshasa, la conférence préalable à l’intention des soumissionnaires à la mise en œuvre des concours des plans d’affaires (COPA).
La réunion, présidée par le coordonnateur national du PADMPME, Alexis Mangala Ngongo, qu’entouraient ses experts en passation des marchés, a permis aux firmes retenues sur la liste restreinte, à l’issue de l’étape de préqualification, de poser toutes les questions pour une compréhension exhaustive et univoque des termes de référence du marché.
Ces questions ont porté essentiellement sur les responsabilités des actes entre l’Unité de coordination et les unités de mise en œuvre, les périmètres des activités, la nature des subventions, etc.
Les réponses obtenues lors de ce briefing devraient permettre aux firmes soumissionnaires de rédiger leurs propositions techniques après la première étape de préqualification qui avait abouti par la constitution de la liste restreinte.
Les compétitions des plans d’affaires ont été retenues comme mode de sélection des projets pour garantir la transparence et l’équité dans l’octroi des subventions aux bénéficiaires du PADMPME dans les villes de Kinshasa, Matadi, Goma et Lubumbashi qui constituent les périmètres des activités du Projet. Le processus de passation de marché pour la sélection de ces firmes de mise en œuvre avait été lancée en mai dernier.
Les services de consultant consistent à réaliser, pour le compte de l’UCP/PADMPME, entre autres, les tâches suivantes : (i) Concevoir et préparer les modalités du concours des Plans d’Affaires (CPA) et établir les accords de partenariat ; (ii) Organiser des concours des plans d’affaires ; (iii) Evaluer les plans d’affaires et déterminer les propositions éligibles.
Le Projet d’appui au Développement des Micro, Petites et Moyennes Entreprises, mis en place par le gouvernement grâce au financement de la Banque mondiale, vise à soutenir l’entrepreneuriat en RDC, principalement pour les femmes et les jeunes.
La loi de ratification de l’accord de crédit y relatif a été promulguée par le Président de la République le 22 octobre 2019.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.
La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.
Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.
« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.
De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.
« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.
Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA
L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.
En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.
Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.
Dorcas Mwavita/CongoProfond.net
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