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Détournement prime de guerre Beni : le député Kasekwa veut voir clair 

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Le député national Jean-Baptiste Kasekwa exige une enquête mixte inspection générale des FARDC, Commssion « Défense et sécurité » de l’Assemblée nationale et le ministère de la défense pour savoir où va la prime de guerre que le gouvernement congolais envoie aux militaires se trouvant au front à Beni pour combattre les ADF.

 

L’élu de Goma dit détenir des preuves selon lesquelles ces soldats n’ont réussi qu’un seul mois de cette prime et ne comprend pas où va le reste de ladite somme et crie en son détournement.

 

Cela est même l’une des causes de l’échec, d’après lui, des opérations militaires en ville et territoire de Beni.

 

Par ailleurs, Jean-Baptiste Kasekwa met en cause le chiffre de 21 mille militaire se trouvant sur le champ d’honneur dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Lui qui revient de cette région dans le cadre de ses vacances parlementaires indique que ces 21 mille militaires ne sont pas visibles sur terrain car, il y a des zones dégarnies des éléments loyalistes ou, soit, là où on pouvait avoir 30 militaires, on y trouve que 4, 5 ou 6 soldats.

« Le 21.000 militaires sont difficilement visibles sur la ligne de front. Un poste où on attendrait 30 éléments, on peut trouver difficilement 4, 5 ou 6 ; et à une unité de 1.250, et bien ; c’est difficilement qu’on peut compter 500 militaires. Ces informations, je ne les invente pas. J’ai fait des tours dans le territoire de Beni et je me pose la question de savoir où va la solde de ces 21.000 s’ils ne sont pas vérifiables sur le terrain. Mais également, j’ai eu des informations inquiétantes que la prime de guerre destinée aux militaires n’a été payée qu’un seul mois. Nous devons savoir rapidement qui a détourné le reste parce que, c’est tellement grave ! On ne peut pas accepter que nos enfants, les militaires de notre armée qui se battent à Beni n’accèdent pas à tout ce que le gouvernement débloque en leur faveur. Je dénonce tous ces faits et j’exige que l’inspection générale des FARDC avec la commission défense et sécurité de l’assemblée nationale et le ministère de la défense diligente une enquête pour que les responsabilités soient établies », suggère Jean-Baptiste Kasekwa.

 

Cette enquête mixte permettra aux FARDC de travailler dans des conditions efficaces pour pouvoir ramener la paix à Beni, conclut cet élu de Goma.

 

 

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

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Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.

La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.

Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.

« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.

De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.

« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.

Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA

L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.

En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.

Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.

Dorcas Mwavita/CongoProfond.net


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