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Actualité

RDC : l’esclavage des enfants n’est pas mort ! (Clareine N’lambi Nzeza, ambassadrice)

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En marge de la journée mondiale de la lutte contre l’esclavage des enfants, célébrée le 16 avril dernier, Clareine N’lambi Nzeza, ambassadrice mondiale de l’Education, a invité les décideurs et la communauté nationale à s’impliquer davantage pour éradiquer ce fléau dans notre pays.

Servitude consistant à soumettre les enfants aux tâches contre leur volonté et en dehors des droits qui leur sont garantis par la constitution, traités et conventions internationaux, l’esclavage des enfants a encore la peau dure dans les contrées les plus réculées de la RDC, voire dans les grandes mégapoles. Dans le lot, Clareine N’lambi Nzeza cite les travaux et mariage forcés, la prostitution, l’industrie du tapis et des
textiles, l’exploitation des carrières et la fabrication de
briques, etc.

Pour elle, cet esclavage n’est pas mort. ” La société répugne à reconnaître qu’il existe encore, mais nombreux sont les enfants réduits à l’esclavage en RDC ! Ces enfants sont très menacés.
Certains d’entre eux sont tout simplement vendus contre espèces. Parfois, les propriétaires
achètent les enfants à leurs locataires ou, dans une variante du système, des «sous-traitants» en main d’œuvre versent un acompte aux familles rurales pour pouvoir mettre les enfants de celles-ci au travail dans des secteurs comme l’agriculture, le service
domestique, etc.”, a-t-elle révélé.

Pour éradiquer ce fléau, Clareine N’lambi Nzeza propose plusieurs pistes de solutions, notamment, la dénonciation, l’implication du gouvernement dans la lutte contre l’esclavage et surtout pour l’éducation des enfants.

N’lambi Nzeza Clareine est membre de Global Youth Ambassador for Education AWorld At School Leader Communautaire. Point focal de la Campagne A World at School (Campagne mondiale pour l’éducation) en RDC. Licenciée en Droit Public et passionnée par l’éducation et le développement de la jeunesse, en tant que Global Youth Ambassador de la Campagne A World at School, elle milite pour l’éducation en menant un plaidoyer dans les réseaux sociaux ainsi qu’en organisant des activités sur terrain en faveur de l’éducation en RDC.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Politique

Les frères Nangaa et les hangars de la CENI : Symboles d’une ambition démesurée dans le Haut-Uélé

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Dans la province du Haut-Uélé, les frères Nangaa, connus pour leur implication dans le business des hangars initialement destinés à être les entrepôts de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), ont involontairement érigé un symbole de l’ambition démesurée et des excès qui accompagnent parfois certains hommes qui viennent en politique pour faire les affaires en RD Congo.

Ces hangars, initialement prévus pour servir de simples entrepôts logistiques, se sont transformés en bureau de perception des péages ou autres qui payent leur loyer au Gouverneur sortant, dépassant de loin les besoins fonctionnels de la CENI. Leur construction ostentatoire et leur taille imposante ont rapidement attiré l’attention, faisant naître des questions sur l’utilisation efficace des ressources publiques à des fins privés et l’éthique entourant de tels projets.

Les frères Nangaa, par leur implication centrale dans ce projet, sont devenus des figures controversées, suscitant à la fois admiration et critique. Leur nom est désormais associé à cette structure imposante, devenue le symbole de l’excès et de l’ambition non maîtrisée à Isiro et dans les 6 autres territoires dans la province du Haut-Uélé.

Alors que ces hangars pourraient être perçus comme un signe de modernité et de progrès, ils soulèvent également des interrogations sur la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance. Ils mettent en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux projets d’infrastructure en RDC, où la frontière entre ambition légitime, enrichissement illicite et gaspillage semble parfois floue.

Les hangars des frères Nangaa servent de rappel puissant des enjeux entourant le développement et la gouvernance dans le pays, invitant à une réflexion plus profonde sur la manière dont les ressources publiques sont utilisées et sur la nécessité d’une gestion responsable et transparente des projets, pour le bien-être de tous les citoyens du Haut-Uélé et au-delà.

TEDDY MFITU

Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte