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100 jeunes « pages d’espoir  » gratifiés de diplômes

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Un spectacle haut en couleur a illuminé Kinshasa le vendredi 16 novembre 2018. C’était la première édition de la remise des trophées 100 jeunes pages d’espoir. C’est le Chapiteau du Pullman qui a accueilli cette soirée.

Événement résultant d’un projet intitulé « 100 jeunes pages d’espoir », il visait à reconnaitre les 100 meilleures expériences de la jeunesse de la RDC en vue de changer sa perception.

La cérémonie a commencé avec le mot du coordonnateur du projet, Benjamin BUYEMERE, qui a expliqué avec amples détails tout le processus qui a abouti à la nomination des 100 derniers primés de la soirée.

Une série de discours s’en est suivie et tous allant dans le sens d’encourager ces jeunes qui contribuent à la transformation de leurs communautés.

Il sied toutefois de signaler que cette initiative a été parrainée par l’UNESCO et ce, grâce à l’implication personnelle de son représentant pays, Abdourahamane DIALLO, qui s’est vu remettre un trophée surprise par Mamitsho PONTSHI LOBO de la part de toute la coordination de 100 jeunes pages d’espoir. Elle était accompagnée de certains membres des Nations-Unies présents dans la salle.

Cérémonie animée par Christelle DIBATA, elle a connu la participation sur scène des artistes de talent à l’instar de Do NSOSEME qui a enflammé la salle avec sa poésie, puis les humoristes NYOTA et le slameur Peter KOMONDUA.

Le livre « 100 jeunes pages d’espoir » coécrit par les 100 nommés qui retracent les biographies de ces jeunes, ainsi que leurs aspirations pour le Congo a été présenté par l’une des grandes figures de ce projet, Christian SHABANTU. Ce dernier a expliqué la démarche rédactionnelle de ce livre ainsi que les étapes qui suivront la remise des trophées. Il a également promis une deuxième édition afin que se pérennise à tout jamais la culture de l’excellence au Congo.

Les nominés de leur part qui sont arrivés des quatre coins de la République, n’ont pas manqué des mots pour remercier l’équipe organisatrice pour ce travail acharné afin de reconnaître leurs mérites.

Allegra FOSH NGALULA à pris la parole au nom des tous en ces simples mots « …ce trophée nous apporte beaucoup plus des responsabilités que d’honneur et que désormais nous savons que le Congo nous regarde et compte sur nous ».

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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